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Des solutions pour se passer de l'eau du réseau

Dans les élevages, la consommation d'eau représente une charge conséquente. Les sécheresses à répétition renforcent la nécessité de trouver des solutions pour être plus autonomes en eau.

Dans les élevages, la consommation d'eau représente une charge conséquente. Les sécheresses à répétition renforcent la nécessité de trouver des solutions pour être plus autonomes en eau.
Dans les élevages, la consommation d'eau représente une charge conséquente. Les sécheresses à répétition renforcent la nécessité de trouver des solutions pour être plus autonomes en eau.
© EA 71

À Écuisses, Guillaume Perrot de l'EARL Ovibov a installé un système de récupération des eaux de pluie et réalisé un captage de sources avec réserves. Le système de récupération des eaux de pluie concerne un bâtiment d'élevage récent couvert de 1 600 mètres carrés de toiture. L'eau issue des chéneaux coule dans un regard puis descend à travers une canalisation enterrée jusqu'à une réserve d'eau aérienne d'environ 1,40 m de profondeur. Cette bassine sert pour les sécheresses. Guillaume Perrot y puise de l'eau directement pour abreuver les bêtes au pré. L'éleveur a aussi capté trois sources à 250 m en contrebas de ses bâtiments. Ces eaux sont recueillies dans une cuve enterrée de 10 000 litres. Une pompe immergée remonte l'eau après un filtrage à travers une grille. Cette eau, dont la qualité est jugée bonne, alimente l'abreuvement à l'intérieur du bâtiment. Un surpresseur permet de compléter l'alimentation avec de l'eau de la ville, le cas échéant. Ce système satisfait Guillaume Perrot qui devait payer environ 5 000 EUR d'eau par an auparavant. La qualité de l'eau est convenable et la quantité abondante en hiver. En revanche, ce captage s'est révélé tout juste suffisant en été, confie l'éleveur : les sources se sont taries à deux reprises l'été dernier. Une cuve de réserve supplémentaire serait la bienvenue avec une cuve tampon au sein même du bâtiment ou une cuve de récupération des eaux de pluie de la toiture. Le montant total de l'investissement s'élève à un peu plus de 27 000 EUR dont un tiers pour la partie récupération des eaux de toiture. Pour ce dernier équipement, Guillaume Perrot a bénéficié d'une aide du Département s'élevant à 80 % du montant. Il a aussi été aidé par la communauté urbaine Le Creusot-Montceau (captage de source) ainsi que par Franceagrimer (pompage).

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