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Des signaux positifs pour relancer la production

La FNO a choisi la Corrèze pour son assemblée régionale annuelle. Le marché, la Pac, le loup et le programme Inn’ovin faisaient partie des sujets à l’ordre du jour.

© EM

Les acteurs régionaux et nationaux de la Fédération nationale ovine (FNO) s’étaient donné rendez-vous dernièrement à Tulle pour l’assemblée régionale. Le contexte général de la production est relativement bon, avec, du côté du marché, des exportations néo-zélandaises en baisse, une forte demande en Asie et des cours en hausse.
Sur le long terme, les prix continuent d’augmenter. En France, le cours de l’agneau est bien remonté en fin d’année, situant le prix moyen pondéré en 2014 à 6,35 euros/kg de carcasse, soit une augmentation de 2 % par rapport à 2013 et 3 % par rapport à 2012. Le tassement des disponibilités continue de tirer les cours à la hausse, malgré une consommation des ménages peu dynamique.

La production d’agneaux lourdement déficitaire
La faiblesse des disponibilités en viande ovine, des prix au détail élevés et des consommateurs âgés font décliner cette consommation sur le long terme : les achats d’agneau chutent de 5 % par rapport à 2013. La France importe pour combler le déficit entre production et consommation ; avec 106 téc en 2013, c’est d’ailleurs un des plus gros importateurs européens de viande ovine. Or le manque de viande ovine est également ressenti sur les marchés européens et mondiaux. Au Royaume-Uni, principal fournisseur européen, la hausse des disponibilités et des volumes exportés sera limitée, conséquence de la force de la livre sterling, de la consommation en berne dans les pays européens mais aussi d’importations néo-zélandaises en baisse. Côté Nouvelle-Zélande, le repli des exportations a deux causes : la réorientation des exports vers l’Asie, fortement demanderesse (229 téc en 2014 contre 195 téc en 2013), et la baisse des abattages d’agneaux agréés pour l’export (cheptel en baisse, production qui se stabilise avec des naissances en légère progression mais il est prévu une rétention des agnelles de renouvellement plus élevée).
Concernant la PAC, les derniers arbitrages ont permis aux éleveurs de conserver l’enveloppe de cent vingt-cinq millions d’euros de paiements directs. L’aide de base devrait être d’environ dix-huit euros après prélèvement des majorations. Un complément de deux euros est prévu pour les cinq cents premières brebis. Des majorations de trois euros sont réservées pour la contractualisation et de six euros pour la productivité/qualité, c’est-à-dire pour une productivité minimale de 0,8 agneau vendu ou en démarche qualité. Patrick Soury, secrétaire général adjoint de la FNO, précise que « les démarches qualité sont locomotives en terme de prix ».
Sur le sujet de l’identification, une solution transitoire a été obtenue jusqu’au 31 décembre 2016, date à laquelle tous les animaux du cheptel devront être identifiés électroniquement.

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