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Des revendications toujours insatisfaites

Suite à la signature d’un arrêté municipal autorisant le tir du loup par Gérard Landrieu, le maire de Prévenchères et l’organisation d’une battue symbolique en fin de semaine dernière, le préfet de la Lozère Hervé Malherbe est sortie de sa réserve pour faire le point sur la législation. Le responsable de l’État demande la suspension de l’arrêté de Prévenchères mais assure faire son maximum pour les éleveurs.

« Seul le préfet peut prendre des mesures contre le loup ». C’est en substance le message délivré par Hervé Malherbe, préfet de Lozère, en conférence de presse, lundi. Suite aux nouvelles attaques sur la commune de Prévenchères, dont une à La Bastide-Puylaurent la semaine dernière, éleveurs et élus s’étaient mobilisés la veille pour une battue symbolique après la prise d’un arrêté autorisant le tir de prélèvement par le maire Gérard Landrieu. Sous l’égide d’Olivier Maurin le président de l’association Élevage ovin et environnement en Lozère (Élovel), les éleveurs avaient, dès le jeudi, demandé des mesures d’urgences au préfet.

Du point de vue de la loi, l’arrêté pris par Gérard Landrieu et rédigé par le député Pierre Morel-À-l’Huissier sera suspendu. « Tout ce qui concerne le loup est de la seule compétence du préfet », a rappelé Hervé Malherbe qui a donc demandé dès lundi la suspension de l’arrêté en référé au tribunal administratif de Nîmes. La conférence de presse a néanmoins été l’occasion pour le représentant de l’État de rappeler les mesures possibles contre le loup. En 2015, 56 arrêtés de tir de défense ont été pris par la préfecture. En 2016, ce sont 45 arrêtés de tir de défense qui sont en cours. Au total 598 chasseurs sont habilités à tirer le loup sur le département. Par ailleurs un arrêté de tir de prélèvement renforcé sur Causse Méjan a été signé le 22 juillet et suspendu par le tribunal au motif que « les éleveurs n’ont pas fait usage de leur tir de défense », indiquait le préfet. Hervé Malherbe, qui ne veut pas entraîner les éleveurs dans une impasse juridique a déclaré préférer sécuriser ses arrêtés, plutôt que de les voir suspendus par le tribunal. La brigade mobile d’intervention est  quant à elle intervenue deux fois sur le Causse Méjan, sans permettre l’abattage d’un loup.

La suite dans le Réveil Lozère, page 3, édition du 29 septembre 2016, numéro 1377.

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