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Des rendements qui ont tendance à plafonner

Si les tournesols et les sojas sont maintenant terminés de récolter, il reste encore des parcelles de maïs debout. L’humidité excessive ayant entraîné des temps de séchage allongés et donc des moissons différées.

© AA

La campagne 2016 des cultures de printemps aura été celle de tous les écarts. Des trombes d’eau au moment des semis et début de campagne, et un temps aride au mois d’août. Des variations climatiques qui ont inévitablement impacté les rendements.

Les tournesols
Les rendements sont, sans surprise, décevants pour cette culture de printemps. « Les conditions de préparation des sols ont été compliquées du fait des pluies abondantes. La période froide qui a  suivi n’a pas arrangé les choses et favorisé l’apparition de ravageurs. Tout cela a obligé certains céréaliers à procéder à des resemis », résume Mickaël Bimbard, technicien agronomique à la Chambre d’agriculture. La fécondation a été réalisée dans de bonnes conditions, mais la plante a souffert du manque d’eau pour un bon remplissage. Les rendements ne sont donc pas mirobolants, situés entre 12 et 20 quintaux/hectare dans le secteur Sologne/bocage et 20 et 30 quintaux/hectare en Limagne/Forterre.

Les maïs
• Parcelles non irriguées : Les semis ont été tardifs cette année, avec quinze jours de retard environ. Si les levées n’ont pas été mauvaises, les trombes d’eau du mois de mai ont noyé et asphyxié les plantes. Le mois de juillet a gommé ces faiblesses jusqu’à la canicule du mois d’août. Une campagne en dent de scie dont l’état sanitaire est satisfaisant et qui aboutit à des rendements en retrait pour les parcelles non-irriguées en moyenne : 40 quintaux/ hectare en Sologne/Bocage et 50 à 100 quintaux/hectare En Forterre/Limagne.
• Parcelles irriguées : « Cette année, il y aura certainement des maïs debout, début décembre », prévient Mickaël Bimbard. Une situation somme toute plutôt rare qui s’explique par des semis tardifs,mais aussi des récentes gelées qui ont bloqué un taux d’humidité déjà élevé. « Dès lors, les temps de séchage sont beaucoup plus longs et retardent les moissons suivantes ». Des cadences de séchage qui ralentissent les cadences de chantier et qui retardent la fin de la récolte. Pour autant, le technicien avance des premiers rendements : 90 quintaux/hectare en Bocage, 100-120 quintaux/hectare en Sologne et dans le Val d’Allier / Val de Loire. « Les meilleurs rendements semblent avoir été obtenus dans des terres de Sologne irriguées derrière des blés sur des variétés semis-précoces ».

Les sojas
Même tendance qu’en tournesol et maïs avec des difficultés d’implantation et des rendements meilleurs dans les terres sableuses.

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