Aller au contenu principal

Des races locales pleines d’avenir

Le premier carrefour international ovin et caprin (Cioc) réuni mercredi 8 et jeudi 9 avril à Saint-Affrique, a rempli son pari avec la présence de 300 personnes, dont de nombreuses délégations étrangères.

De gauche à droite, Jean-Luc Chauvel (Coram), Fréderic Calas (Upra Lacaune) et François Giacobbi (lycée La Cazotte).
De gauche à droite, Jean-Luc Chauvel (Coram), Fréderic Calas (Upra Lacaune) et François Giacobbi (lycée La Cazotte).
© Didier Bouville

L’objectif visant à susciter une prise de conscience (tant technique que politique ) de l’importance nationale et internationale d’une sélection génétique petits ruminants adaptée aux contraintes territoriales et aux filières locales a été atteint. Pour Jean-Luc Chauvel, président du Coram, le bilan est en positif : « Nous avons parlé de races adaptées à leur milieu avec globalement la même finalité, celle de la performance technique d’un produit final correspondant aux attentes des filières. La génétique est un outil nécessaire grâce à une collecte d’informations efficace. » Si la journée du mercredi fut consacrée principalement aux visites, celle du jeudi 8 était celle des premiers bilans. Frédéric Calas, président de le l’Upra Lacaune a constaté des passerelles entre les élevages : « Des échanges sont possibles entre caprins et ovins. J’ai découvert que le gène de prolificité de la Lacaune était identique à celui de la Barbarine, race ovine de Tunisie. » Pour Geneviève Barat, vice-présidente de Capgènes, « notre production est liée aux dynamiques de territoires. C’est toujours l’éleveur qui doit être placé au centre ». Joël Mazars, au nom de la Fnec, a confié « qu’il y avait encore beaucoup à faire pour la génétique caprine, notamment sur l’aspect pâturage. En l’espace de trois ans, on a réussi à faire un bon amalgame entre caprins et ovins. Nous avons des visions différentes, cela n’empêche pas Capgènes de travailler sur un noyau commun avec les ovins. » Geneviève Barat complète : « En caprins, nous avons deux races dominantes (Alpine et Saanen) que nous n’opposons pas aux races locales. »

La suite dans le Réveil Lozère, page 7, édition du 23 avril 2015.

Les plus lus

Alice Mulle et ses chèvres Saanen
Un élevage caprin équilibré pour les deux associés de Nogardel

Pour Alice Mulle et Antonin Michaud-Soret, qui ont repris la ferme familiale à la suite des parents d’Antonin, leur système…

Une dame dans une pièce.
Hôpital d’Aurillac : “Je n’ai pas pour habitude d’abandonner”

Attaquée sur les réseaux sociaux puis lors du conseil municipal d’Aurillac, la directrice réagit.

Dermatose nodulaire contagieuse : comment s'en protéger ?

Une vingtaine de foyers de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) désormais confirmés dans les Savoie. Sans attendre, des…

Jean-Rémi Barret dans sa bergerie
Un « Gaec fondé par la volonté de deux personnes »

Le Gaec de la ferme du Bercayral a connu de nombreuses évolutions depuis la naissance de l’exploitation en 1996. Entre…

Attaques de loup dans le Cantal : hécatombe en une semaine

A trois jours d'intervalle, les troupeaux ovins de Jérôme Planchot et Guillaume Roux ont été attaqués dans le secteur de Murat…

40 ans, anniversaire équipe Sodiaal, camion, ramassage de lait, usine LFO de Saint-Mamet
Saint-Mamet : Les Fromageries occitanes fêtent leurs 40 ans

Anniversaire - Société du groupe Sodiaal, Les Fromageries occitanes ont écrit l’histoire en Châtaigneraie en 1985. Quatre…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière