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Lait
Des quotas aux contrats : un changement d’univers pour les producteurs

Avec la fin des quotas le monde laitier va entrer dans une nouvelle ère. Une page se tourne, pour mieux en écrire une autre. Explications et enjeux.

© D.R.

Les objectifs de la politique agricole commune (PAC), née il y a un demi-siècle étaient clairs : Il fallait assurer la sécurité alimentaire des consommateurs et leur proposer une alimentation variée de qualité, en quantité suffisante et à des prix abordables. Pour y parvenir, l'Union européenne a voulu s'appuyer sur un modèle d'exploitations familiales, nombreuses et présentes sur l'ensemble du territoire. L'augmentation de la productivité des agriculteurs était nécessaire. Il fallait donc que les producteurs puissent investir afin de se moderniser. Les outils proposés par la PAC avaient d'abord pour but de stabiliser les marchés au moyen d'intervention publique à des prix garantis. Cette politique a parfaitement fonctionné, puisqu'en quinze ans à peine, l'Europe est devenue auto-suffisante pour ses principaux produits alimentaires. Dans le même temps, la part des dépenses des ménages consacrée à l'alimentation a considérablement diminué.

Une trop grande réussite

Mais voilà, chaque médaille a son revers. La production a continué de croitre alors que la demande stagnait. On a dû stocker des produits qui n'avaient pas de marché. L'Europe s'est retrouvée avec des « montagnes » de céréales, de viande bovine, de beurre et de poudre de lait. Cette production excédentaire a été exportée à grands frais sur les marchés mondiaux, où nous sommes devenus des concurrents des Etats-Unis. Ainsi, le budget nécessaire au fonctionnement de la PAC s'est considérablement accru en quelques années. Les pays qui donnaient plus qu'ils ne recevaient dans le budget de l'Union européenne (en particulier l'Allemagne) ont exigé que l'on prenne des mesures pour limiter les dépenses. Ainsi sont nés les quotas laitiers, en 1984, dont le but était de bloquer la production laitière européenne à son niveau de 1981.

[...]

La suite est à lire dans La Creuse agricole en date du vendredi 25 février.

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