Aller au contenu principal

Jeunes Agriculteurs
Des outils pour apprendre à communiquer positivement

Ce lundi, 11 jeunes futur(e)s agricultrices ou agriculteurs, ont débuté la formation "J'agis demain"
à l'initiative de JA43, pour communiquer et s'investir pour leur métier.

 

Ils sont 11 jeunes à suivre la formation "J'agis demain".
© © JA43

"J'agis demain" une des formations phares de Jeunes Agriculteurs de Haute-Loire a débuté sa cinquième session cette semaine. Elle se déroule du 15 au 26 novembre et compte onze participants. Depuis sa création en 2017, ce sont ainsi une cinquantaine de jeunes agricultrices et agriculteurs qui auront participé à cette formation, qui est destinée aux porteurs de projets et jeunes installés en agriculture.
"La formation comporte plusieurs volets tels que communiquer sur son métier, gérer son remplacement, organiser son temps de travail, travailler en CUMA ou encore présenter son projet à une banque... qui ont pour objectifs d'aider les jeunes à appréhender plus serainement leur installation et anticiper leur futur en tant que chef d'entreprise" explique Christelle Baud animatrice JA43.


Communiquer positivement
Pour débuter la session, les stagiaires sont réunis 2 jours au Puy dans le cadre d'une formation à la prise de parole. Christine Rousset et sa collègue Caroline Jacob, chargées de Communication au CRIEL Alpes-Massif-Central et à Interbev Auvergne-Rhône-Alpes, animent ces journées. "L'idée, c'est de donner des outils aux agriculteurs pour parler simplement de leur métier auprès du grand public. On leur conseille alors d'utiliser un vocabulaire simple, d'éviter d'employer des termes trop techniques empruntés au “jargon“ professionnel (Gaec, SAU, Cuma…), et de dire simplement ce qu'ils font sur leur exploitation" explique Christine Rousset. Face à des néophytes qui se posent beaucoup de questions -et parfois des questions qui fâchent sur les antibiotiques, l'écornage des veaux, les produits phytos, le bien-être animal…, les formatrices expliquent comment communiquer positivement. "La posture est importante. Il faut expliquer plutôt que chercher à se justifier. Souvent les “attaques“ sont liées à l'ignorance, aussi il faut répondre avec bienveillance et pédagogie" ajoute la formatrice.
"J'agis demain" est aussi l'occasion pour les participants qui ont des projets divers, d'échanger entre eux mais aussi de poser leurs questions aux différents intervenants : Chambre d'Agriculture, Service de remplacement, CUMA, GDS, DDT... En effet, au cours de ces journées, des intervenants des OPA départementales et de l'administration viennent à la rencontre des jeunes pour leur présenter l'environnement para-agricole et les multiples services aux portes desquels ils devront, un jour ou l'autre, frapper pour une démarche administrative, un conseil, un appui, un service…
Sur les 8 jours que comporte la formation, deux jours sont consacrés à la visite d'exploitations dans un département voisin et cette année ce sera la Lozère où ils pourront échanger avec des agriculteurs en production laitière ou allaitante, ou encore volailles mais aussi avec un producteur de lait de chamelle...
Enfin, "cette formation est très importante pour la profession, puisqu'elle permet aux futurs agriculteurs de montrer qu'il est important de s'investir dans les organismes professionnels agricoles et de les faire avancer car ils sont la future génération agricole" conclut Christelle Baud.
 

 

Les plus lus

Une dame dans une pièce.
Hôpital d’Aurillac : “Je n’ai pas pour habitude d’abandonner”

Attaquée sur les réseaux sociaux puis lors du conseil municipal d’Aurillac, la directrice réagit.

Coureurs trailers en descente sur un chemin dans le brouillard.
Et si un Cantalien s’adjugeait l’UTPMA ?

Dans un ultra trail du Cantal (UTPMA) réputé pour sa technicité, sa variété et ses paysages, l’expérience du terrain pourrait…

Quel sera le futur de la Commanderie templière ?

La commanderie templière de Celles sort d’une longue léthargie grâce à la passion de Claude  et Bernadette Aguttes, ses…

Vautours : quatre veaux réduits à l'os dans les Monts du Cantal

Quatre veaux retrouvés à l'état de squelette dans deux estives attenantes des Monts du Cantal. Sur l'un d'eux, une soixantaine…

les quatre personnes de la famile Soule
À tire d’aile, 20 ans de diversification pour le Gaec des Tuyas Dorés

Depuis 20 ans, le Gaec des Tuyas Dorés à Saint-Poncy élève et commercialise des volailles en plus de son atelier de vaches…

Fondu de cloches !

Installé depuis peu dans le Cantal, Nicolas Schweiger y a retrouvé des airs de sa Suisse 
natale, mais surtout des…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière