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Des grains qui ne font pas le poids

La récolte de maïs semence arrive à son terme avec un rendement satisfaisant malgré une campagne marquée par les aléas climatiques.

La récolte de maïs semence touche à sa fin avec pour l’heure un rendement satisfaisant, excepté un faible poids de mille grains.
La récolte de maïs semence touche à sa fin avec pour l’heure un rendement satisfaisant, excepté un faible poids de mille grains.
© M. Comte

La récolte de maïs semence se termine en Limagne avec, cette année, des rendements hétérogènes mais globalement satisfaisants. À ce jour, Régis Rougier, président du syndicat de producteurs, estime qu’environ 75% des surfaces ont été ramassées. «Les conditions météo durant la récolte ont été très bonnes. La pluie de la semaine passée a quelque peu ralenti l’avancement des chantiers mais rien de dramatique».

 

Rendement en demi-teinte

Seul un bilan provisoire du rendement peut être établi à cette heure. Les premières estimations quantitatives atteignent 95% de l’objectif. Selon les secteurs et surtout les variétés implantées (plus de 145), les rendements aux champs sont très hétérogènes. Les fortes pluies du printemps ont été responsables de l’inondation de nombreuses parcelles en Limagne. Sur les 5 765 hectares semés, une quarantaine a ainsi été détruite en partie à cause de la météo. Les résultats restent satisfaisants en comparaison de l’année 2015 (62%). Toutefois, les producteurs sont inquiets concernant le PMG (poids de mille grains) des maïs. «Contrairement à 2015, les maïs ont été très bien fécondés. Nous avions donc beaucoup de grains sur les épis mais les fortes températures, de début septembre les ont asséchés trop rapidement. Les maïs étaient tous secs en l’espace de 15 jours ! Lors de la récolte, nous avons même vu des épis s’égrainer au passage de la machine».

Outre les aléas climatiques, la culture n’a pas souffert d’autres sources de stress (ravageurs, ma-ladies…) durant cette campagne 2016. Les producteurs ont seulement été contraints de réorganiser leur irrigation du fait de la sécheresse de fin d’été/début d’automne. «Ce n’est pas habituel mais cela s’est révélé indispensable» explique Régis Rougier, persuadé qu’encore une fois l’irrigation a tenu toutes ses promesses en limitant les pertes de rendements et donc de revenus.

Désormais, les producteurs attendent les analyses détaillées de Limagrain ainsi que le prix auquel sera achetée leur récolte. «Nous ne savons pas si le prix minimum garanti par Limagrain sera maintenu ou non. Le maïs semence compensera un peu les pertes des agriculteurs sur les au-tres cultures, sans pour autant les combler totalement».

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