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Des génisses haut de gamme

Lundi 27 juillet, l’association Fleur d’Aubrac organisait son assemblée générale annuelle à Nasbinals. Malgré une baisse générale de la consommation française de viande, la filière Fleur d’Aubrac continue de progresser, boostée par le réseau haut de gamme des bouchers par lequel elle est commercialisée.

La génisse Fleur d’Aubrac est issue du croisement direct d’une vache pure Aubrac avec un taureau charolais. Elle est engraissée jusqu’à 24 à 42 mois et vit en grande partie dans les pâturages.
La génisse Fleur d’Aubrac est issue du croisement direct d’une vache pure Aubrac avec un taureau charolais. Elle est engraissée jusqu’à 24 à 42 mois et vit en grande partie dans les pâturages.
© DR

Le conseil d’administration de l’association est composé avec deux tiers d’éleveurs et un tiers de bouchers. Ce travail main dans la main est à l’origine de la création de la filière. Pour Vincent Granier, président de l’association, c’est aussi « ce lien étroit qui fait notre spécificité et notre force ». L’adaptation des élevages à la demande des bouchers permet de maintenir un marché valorisant pleinement la qualité des génisses. « Nous devons continuer à être exigeants de l’élevage à la commercialisation », souligne-t-il. Les spécificités de la Fleur d’Aubrac ont d’ailleurs protégé la filière de la baisse de consommation qui s’est limitée à 1,3 % contre 2,4 % pour l’ensemble de la viande bovine. Qu’il s’agisse de la qualité, des volumes ou de la commercialisation, les chiffres présentés lors de l’assemblée générale démontrent une stabilité remarquable. Malgré un léger fléchissement des volumes abattus en 2014 par rapport à 2013, la filière enregistre une progression globale de 7 % depuis 2010, date de l’obtention de l’IGP, portant à 1 523 le nombre de génisses commercialisées en Fleur d’Aubrac, soit une centaine de plus qu’au moment de l’obtention de l’IGP. Vincent Granier confie une progression de cent génisses supplémentaires sur la campagne  2015-2016. « Nous avons la volonté de nous développer mais de façon prudente, en fonction de nos débouchés », explique Vincent Granier. Ce qui caractérise aussi cette filière, c’est la régularité de ses approvisionnements. Les élevages disséminés essentiellement en Aveyron et en Lozère, mais aussi dans le Cantal et la Haute-Loire, possèdent des systèmes d’élevage permettant de produire des génisses à tout moment de l’année. Traditionnellement, Pâques et la période estivale enregistrent des pics de livraison correspondant à des temps forts de consommation. En 2014, en moyenne, 127 génisses ont été abattues tous les mois. Pour le président de Fleur d’Aubrac, « 2014 a été une bonne année, avec une offre et une demande en adéquation ».

La suite dans le Réveil Lozère, page 8, édition du 27 août 2015.

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