DES FEMMES, DES HOMMES, DES CONVICTIONS !
Les candidats de la liste JA + FNSEA 63
Au quotidien, dans nos exploitations, nous sommes à la recherche de l’équilibre économique. Nous attendons aussi de la reconnaissance trop souvent bafouée mais ô combien indispensable pour vivre avec sérénité. Les organismes qui nous accompagnent - Syndicats, Chambre d’Agriculture, Cuma, Coopératives, SICA*, Mutualités, Crédit et autres OPA - aiguillent de leurs expertises les choix des exploitants. Mais nous devons, nous agriculteurs, rester maîtres de nos choix, en accord avec nos objectifs, nos historiques et nos territoires.
La rémunération reste LE SUJET au cœur de nos préoccupations
Même s’il existe autant de façon de bâtir le revenu agricole que d’exploitations, la rémunération passe d’abord par des prix construits au sein des filières sur la base de nos coûts de production. Cette rémunération est également conditionnée à l’atteinte d’un équilibre dans les relations commerciales ; or aujourd’hui, force est de constater que nous sommes souvent la variable d’ajustement des filières…
Nous avons besoin de perspectives et de stabilité. Les aléas climatiques, économiques, sanitaires de ces dernières années mettent clairement en évidence que nos exploitations ne peuvent pas tout supporter.
La stabilité de nos exploitations impose par ailleurs que nous agissions sur la préservation et la sécurisation du foncier, encore trop morcelé, victime du gibier, des rats taupiers et de l’urbanisation ; et sur la gestion de l’eau où il est urgent de faire preuve de bon sens, notamment en matière de stockage. Nous devons également faciliter l’accès à la main-d’œuvre pour faire face aux pics d’activité, accidents de la vie ou tout simplement prendre des congés bien mérités. Enfin, nous devons stopper la remise en cause permanente de nos pratiques et les sur-transpositions de normes qui plombent notre compétitivité. Face à cette réalité quotidienne, il est indispensable que la Chambre d’agriculture pèse de tout son poids vis à vis de ses interlocuteurs.
Elle doit reprendre toute sa place dans sa mission d’accompagnement pour faire évoluer la profession et donner envie aux porteurs de projets de prendre leur avenir en main. Nous comptons bien le réaffirmer haut et fort demain à la tête de la Chambre d’agriculture.
Agir plutôt que subir
Chacun, à son échelle, a une part de solution et de responsabilité. Faisons preuve de lucidité et ne nous trompons pas de combat. En votant, c’est toute l’agriculture qui gagne.
* Société d’intérêts collectifs agricoles.