Aller au contenu principal

Des eurodéputés moins optimistes que Bruxelles

Le commissaire européen l’assure, l’objectif de 25 % de surfaces en agriculture bio dans l’UE sera atteint en 2030. Un optimisme que ne partagent pas forcément les eurodéputés qui craignent une déstabilisation du marché et un manque de soutien financier aux producteurs.

Le commissaire européen l’assure, l’objectif de 25 % de surfaces en agriculture bio dans l’UE sera atteint en 2030. Un optimisme que ne partagent pas forcément les eurodéputés qui craignent une déstabilisation du marché et un manque de soutien financier aux producteurs.
Le commissaire européen l’assure, l’objectif de 25 % de surfaces en agriculture bio dans l’UE sera atteint en 2030. Un optimisme que ne partagent pas forcément les eurodéputés qui craignent une déstabilisation du marché et un manque de soutien financier aux producteurs.
© EC – Audiovisual Service – Claudio Centonze

« Nous allons atteindre notre objectif », a assuré un Janusz Wojciechowski optimiste le 14 avril devant la commission de l’Agriculture du Parlement européen. Le commissaire européen venait défendre le plan d’action de la Commission européenne sur le développement de l’agriculture biologique qui doit permettre d’arriver à l’objectif fixé de 25 % de surface bio en 2030.
Mais les parlementaires se sont, eux, montrés plus sceptiques. Tout d’abord, ils reprochent à la Commission de ne toujours pas leur avoir soumis de proposition législative – ou au moins d’étude d’impact – autour de cet objectif de 25 %. Et, même si le plan est fortement orienté sur le développement de la demande, ils se posent des questions sur les débouchés. « Rien ne sera possible si la demande ne suit pas », prévient le porte-parole du groupe démocrate-chrétien (PPE) Herbert Dorfmann. Et Ulrike Müller (centriste) d’ajouter que ces débouchés devront être rentables. Et pour Anne Sander (PPE), la hausse de la production biologique « aura un impact sur notre productivité, notre autonomie alimentaire et les prix à la consommation ».
Autre interrogation : en stimulant fortement la demande européenne, n’y a-t-il pas un risque de favoriser des importations de produits biologiques, moins chers et pas forcément produits selon les mêmes exigences ? Pour le commissaire européen une hausse de l’offre entraînera mécaniquement une baisse des prix, et au regard des importations l’UE, estime-t-il, « saura être compétitive face à ses concurrents ».

Les plus lus

Un week-end agricole et festif à Moutier-Rozeille

Les 30 et 31 août, la commune de Moutier-Rozeille accueillera la 71e édition de Terre en fête, organisée par…

David Chauve : « L'agriculture c'est sérieux ! Elle mérite mieux que des discussions de comptoir »

Au lendemain de la chute du Gouvernement Bayrou, le président de la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes estime que la multitude des…

Portrait de Romain Prodel, un jeune agriculteur innovant

Romain Prodel, agriculteur de 28 ans, s'est installé aux Grandes Terres à Ségur-le-Château. Il est l'hôte des "Rencontres de l…

Une dame qui présente une vache prim'holstein
Des concours montbéliards et simmental en nocturne à Saint-Flour

Les Journées départementales se tiennent les vendredi 12 et samedi 13 septembre à Saint-Flour.

Finale régionale de labour : la Creuse en finale nationale

Ce week-end, dans le cadre de la Fête de la Terre de la Vienne, s’est déroulée la Finale Régionale de Labour 2025. Cet…

Éleveur de montbéliarde avec les animaux qu'il amène au comice.
Comice à Faverolles de Val d’Arcomie : Pierre Estival à domicile

Producteur laitier, installé depuis 2019, Pierre Estival sera en concours avec plusieurs de ses montbéliarde lors du comice…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière