Aller au contenu principal

Des éleveurs assidus sur les concours

 Le syndicat départemental des éleveurs de chevaux lourds a fait le point sur ses activités en 2023 lors de son assemblée générale le 16 février dernier à Chaspuzac.

Le syndicat départemental des éleveurs de chevaux lourds était en assemblée générale à Chaspuzac.
Le syndicat départemental des éleveurs de chevaux lourds était en assemblée générale à Chaspuzac.
© © HLP

Les concours officiels de chevaux lourds affichent une participation en hausse en 2023 aux concours juments et étalons avec 254 animaux présentés contre 230 en 2022. Une belle réussite pour le président du syndicat départemental des chevaux lourds de Haute-Loire, Vincent Faure. "Notre syndicat peut être fier de l'implication des éleveurs qui ont répondu favorablement". Les complications (nouvelles grilles, incertitudes de prise en charge "organisateurs") n'ont pas entamé la motivation des organisateurs ni celle des éleveurs. Il invite ces derniers à rester motivés en 2024 malgré le durcissement des protocoles sanitaires et l'augmentation des frais induits.
 

La mobilisation a payé


La problématique soulevée par le syndicat en septembre 2023, concernant l'absence de subvention versée à la SFET qui risquait de remettre en question la tenue des concours en 2024, appartient désormais au passé. Après plusieurs actions entreprises par le syndicat, auprès de la préfecture mais aussi des sollicitations répétées auprès de l'Instruction des subventions, l'accompagnement financier a finalement été versé "pour le bien du syndicat et de l'organisation des concours 2024".
En 2023, le salon international de l'agriculture à Paris a consacré Korigan du Chausse, l'une des juments comtoises d'un adhérent du syndicat, Pascal Boncompain. Vincent Faure a félicité cet élevage pour ce premier prix. 
Les éleveurs du syndicat ont pris part à l'événement "La ferme s'invite en ville" du 7 au 9 avril au Puy-en-velay ; les juments percheronne et bretonne de Jacky Haon et de Vincent Faure ont pris place à côté des cochons, vaches, moutons... sur la place du Breuil et dans le jardin Henri Vinay.
Parmi les autres grands temps forts de l'année, le concours inter-régional comtois du 29 juillet à Solignac/Loire auquel 22 des adhérents du syndicat ont participé avec 47 chevaux. "Sur les 39 chevaux sélectionnés pour le concours national à Maîche, 13 appartenaient à nos éleveurs adhérents" a lancé avec fierté le président Faure. Le concours départemental (sélectif pour le Sommet de l'Elevage) a, quant à lui, attiré 29 éleveurs avec 72 juments qualifiées le 20 août, sous un magnifique soleil sur les bords de Loire à Retournac. 5 éleveurs adhérents comtois se sont distingués à Maïche le 8 septembre et 18 éleveurs ont participé au Sommet de l'élevage avec 28 chevaux. Enfin 17 étalons ont été présentés lors des deux concours officiels.
 

2 ventes au marché au cadran


En 2023, deux ventes au marché au cadran de Saugues étaient réservées aux chevaux lourds, les 13 avril et 16 novembre. Et pour terminer l'année, les jeunes ont été amenés à juger des chevaux lourds lors du jugement de bétail le 13 décembre.
Le syndicat a ensuite rappelé les dates des prochains concours 2024 et a incité les adhérents à s'intéresser de près à l'accompagnement financier proposé dans le cadre du plan de filière équins 2023-2027 ouvert par la Région (voir dans cette page).
 

Plan filière équine
Deux actions de ce plan déployé par la Région intéressent les éleveurs : 
- Axe 1 - Développement et valorisation d’un élevage de qualité : Aide à l’acquisition de chevaux et poneys ; Aide à la valorisation des chevaux et poneys
- Axe 2 - Développement économique et transition écologique des acteurs de la filière : Aide aux investissements écoresponsables et de qualité.
Renseignements concernant les dossiers auprès de 
Elisabeth Laugais (06 08 75 03 59) ou de 
Charlotte Salmon (07 88 68 49 11).


 

Les plus lus

Comment la France peut aider le Maroc à repeupler son cheptel bovin et ovin ?

Sept ans d'une sécheresse redoutable, couplée aux soubresauts de la géopolitique ont fragilisé l'élevage marocain, si bien que…

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière