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Des coûts «prohibitifs» pour les exportateurs européens

Alors que le Royaume-Uni prévoit de mettre en oeuvre des contrôles douaniers post-Brexit sur les importations dès octobre 2023, l'eurodéputé centriste Martin Hlavacek (République tchèque) alerte dans un projet d'avis, adopté le 29 juin à une large majorité par la commission de l'Agriculture, sur les risques de hausse des coûts et de perturbations dans la chaîne de valeur, en particulier pour les produits périssables.

Alors que le Royaume-Uni prévoit de mettre en oeuvre des contrôles douaniers post-Brexit sur les importations dès octobre 2023, l'eurodéputé centriste Martin Hlavacek (République tchèque) alerte dans un projet d'avis, adopté le 29 juin à une large majorité par la commission de l'Agriculture, sur les risques de hausse des coûts et de perturbations dans la chaîne de valeur, en particulier pour les produits périssables.
Alors que le Royaume-Uni prévoit de mettre en oeuvre des contrôles douaniers post-Brexit sur les importations dès octobre 2023, l'eurodéputé centriste Martin Hlavacek (République tchèque) alerte dans un projet d'avis, adopté le 29 juin à une large majorité par la commission de l'Agriculture, sur les risques de hausse des coûts et de perturbations dans la chaîne de valeur, en particulier pour les produits périssables.
© Basia Pawlik - EC

Une inquiétude partagée par Claire Geroudet, responsable Export au sein de la Fict (charcutiers industriels français) qui explique que « ces nouvelles règles imposeront des certificats sanitaires pour les produits frais et non pour les produits réfrigérés, ce qui va engendrer une hausse du coût logistique étant donné que les exportateurs devront dorénavant procéder à deux envois ». Une hausse des coûts qui sera aussi liée à l'instauration par Londres d'une redevance comprise entre 20 et 43 livres sur chaque lot importé en provenance de l'UE. Une perspective qui pourrait, selon Claire Geroudet, « inciter les entreprises exportatrices à restreindre les produits expédiés en raison du coût prohibitif et ainsi éviter de payer deux fois la redevance ». Certaines « pourraient même décider d'arrêter définitivement leurs relations commerciales avec le Royaume-Uni », alerte-t-elle.

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