Assemblée générale des propriétaires ruraux
Des contrats plutôt que le statut
Le thème principal : les nouvelles relations à mettre en œuvre avec les fermiers.
La France compte aujourd'hui 4 à 5 millions de propriétaires fonciers. Au fil du temps, la propriété a évolué : là où elle a été conservée, elle a été divisée par le fait des successions. Et quand elle a été vendue, elle a attiré de nouveaux investisseurs éloignés du monde agricole. Souvent, il s'agit de grands groupes plus ou moins « institutionnels » qui n'ont plus la vision patrimoniale des propriétaires traditionnels, mais qui obéissent à une logique de rentabilité financière, observe Michel de Beaumesnil, le président de la Section nationale des propriétaires ruraux de la FNSEA (SNPR).
Un carcan
La SNPR observe cette évolution et n'entend pas rester inerte face à ces changements. D'abord pour constater que le statut du fermage n'est plus adapté à ces nouvelles formes d'exploitation de la terre et qu'il faut inventer d'autres types de relations entre les propriétaires et les exploitants. Des formules moins contraignantes et plus adaptées au projet de l'exploitant. Et Michel de Beaumesnil de citer la culture du melon et des cultures maraîchères et horticoles en général, pour lesquelles le statut du fermage reste trop rigide. Propriétaires comme exploitants aimeraient pouvoir établir des relations contractuelles, sans passer par le carcan du statut du fermage, estime-t-il.
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La suite est à lire dans La Creuse agricole en date du vendredi 18 février.