Des concours montbéliards et simmental en nocturne à Saint-Flour
Les Journées départementales se tiennent les vendredi 12 et samedi 13 septembre à Saint-Flour.
Les Journées départementales se tiennent les vendredi 12 et samedi 13 septembre à Saint-Flour.

Après Massiac en 2023, c’est Saint-Flour qui va accueillir la deuxième édition des Journées laitières départementales, non pas sur un week-end mais un vendredi et un samedi. Un ajustement de planning pour “toucher un nouveau public et laisser le dimanche de libre aux éleveurs pour assurer les astreintes par exemple”, expliquent les représentants des races en concours : prim’holstein, brune, abondance, montbéliarde et simmental. Et quitte à changer, autant proposer une nouveauté : ce sera la nocturne du vendredi 12 septembre, comme d’autres départements l’ont déjà testée, et avec succès. “Nous avons voulu tenter le coup, et pourquoi pas attirer la jeunesse des environs. On peut venir voir les concours le vendredi soir et être rentré le lendemain matin pour la traite.”
Ce qui perdure toutefois, c’est la mobilisation de jeunes meneurs le samedi matin, qui seront une cinquantaine à concourir pour le titre de champion. “Ils ont une dizaine d’années pour les plus jeunes et une vingtaine pour les plus expérimentés, c’est une façon de leur mettre le pied à l’étrier”, souligne Gérard Combelle, de Cantal conseil élevage.
Une nouvelle fois, les services techniques de la Ville mettent à disposition les infrastructures pour accueillir sur les Allées entre 180 et 200 animaux inscrits par 45 élevages, dont une grosse majorité de montbéliarde, en collaboration avec l’association Foires et Marchés. “Nous facilitions l’organisation et nous sommes très heureux d’accueillir une manifestation qui met en valeur les agriculteurs du pays”, confirmait Frédéric Delcros, adjoint au maire en charge notamment de l’Agriculture.
Les animaux viendront de tout le département, mais aussi de Haute-Loire et de Lozère, notamment chez les simmental et les abondance, deux races à plus faible effectif.
Porter un message positif
Chez les syndicats de race, l’heure est donc à finaliser les préparatifs de ces Journées laitières qui se veulent une bouffée d’oxygène dans un contexte rendu délicat par la sécheresse estivale. “Nous sommes habitués à avoir des périodes sèches, mais pas à la canicule fin juin. Ça brûle tout, et trop tôt”, confie David Baguet, éleveur de simmental à Viellespesse. Depuis le 14 juillet, les vaches sont passées à la ration hivernale : “Les stocks sont entamés largement...” “Il n’y aura pas d’impact sur la qualité, précise Gérard Combelle. Les agriculteurs soignent leurs animaux pour qu’ils produisent correctement.” Si la météo inquiète, l’épisode sanitaire aussi : “La dermatose nodulaire contagieuse crée un contexte anxiogène. Il peut y avoir la crainte de mélanger les animaux. Elle est éloignée en kilomètres, mais pas dans les esprits...”, lâche Benoît Thierry, installé en prim’holstein à Chalinargues.
“Il faut garder un peu le moral, poursuit Jean-Michel Cussac, d’Alleuze. Le contexte est favorable sur le prix du lait, les petits veaux,... Les Journées laitières sont là pour promouvoir la production laitière et apporter un message positif.”
Vendredi après-midi, entre 14 heures et 17 heures, concours des génisses de race prim’holstein, brune, montbéliarde et simmental. À partir de 18 heures (jusqu’aux alentours de 23 heures), concours nocturnes en race montbéliarde et simmental.
Samedi, concours de jeunes meneurs ; concours en race abondance (11 h 30-13 heures) et prim’holstein (13 h 30-16 h 30) ; vente aux enchères de génisses (cinq prim’holstein, une simmental, une brune).