Aller au contenu principal

Des cochons à Civergols

Depuis quelques semaines, de nouveaux animaux ont fait leur apparition au lycée agricole de Saint-Chély-d'Apcher, à Civergols : des cochons rustiques, de races Tamworth et Duroc.

Depuis quelques semaines, de nouveaux animaux ont fait leur apparition au lycée agricole de Saint-Chély-d'Apcher, à Civergols : des cochons rustiques, de races Tamworth et Duroc.
Depuis quelques semaines, de nouveaux animaux ont fait leur apparition au lycée agricole de Saint-Chély-d'Apcher, à Civergols : des cochons rustiques, de races Tamworth et Duroc.
© Marion Ghibaudo

L'idée ? Développer une filière complémentaire pour diversifier les revenus du lycée agricole. Après être devenus adhérents de la coopérative Jeune Montagne grâce au lait de leur troupeau de Simmental, le directeur Olivier Martin et le directeur d'exploitation David Lomont, se sont penchés sur une idée qui leur trottait dans la tête « depuis trois ans, environ. Avec le Covid-19, notre projet a pris un peu de retard, mais ça y est ! ».
Après avoir embarqué toutes les classes de l'EPL dans l'initiative, qui ont participé soit à la réflexion sur l'économie à mettre en place pour que l'activité soit rentable, soit à la construction de clôtures, baquets ou abris pour les cochons, désormais, les stars du moment sont arrivées à bon port.
« Nous avons fait le constat que la charcuterie, aujourd'hui, même celle dite traditionnelle est issue d'un porc élevé en porcherie », a détaillé David Lomont. Un « mal nécessaire », selon ce dernier, et qui trouve un marché auprès des consommateurs. Cependant, les récentes et très fortes fluctuations des charges posent la question du modèle économique : « l'une des principales charges pour les agriculteurs est liée à l'alimentation animale », et les éleveurs de porcs souffrent particulièrement de la situation actuelle. Et c'est là que le projet du lycée agricole trouve sa place : « on ne va pas développer un élevage industriel avec nos quatre truies et 60 porcelets par an », a souligné David Lomont. Un petit élevage qui va pouvoir profiter de près de cinq hectares de landes. « Ce que l'on veut, c'est modéliser un projet en diversification économique, avec des races rustiques, locales, élevées en plein air intégral, et à croissance lente (NDLR qui seront sur l'exploitation entre 12 et 16 mois) ». Les races choisies sont des Tamworth et des Duroc, races rustiques s'il en est.

Les plus lus

Race salers : au Gaec Cambon, on cultive les deux rameaux

À Saint-Paul-des-Landes, la famille Cambon cultive la tradition, celle de la salers traite. Une race dont elle travaille aussi…

Olivier Martin, nouveau directeur du lycée agricole d’Ahun

Trente ans après avoir débuté sa carrière à Ahun, Olivier Martin reprend la direction du lycée agricole. Un retour aux sources…

Rassemblement national : passer un cap dans le Cantal

Le Rassemblement national des Jeunes ouvre une section dans le Cantal et se structure avec une permanence. 

La vaccination va démarrer au plus vite dans le nouveau périmètre DNC.
Le Rhône frappé à son tour par la dermatose nodulaire contagieuse

Un premier foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a été confirmé le 18 septembre, dans le Rhône, à Saint-Laurent-de-…

Le concours national Salers annulé en raison de la dermatose nodulaire contagieuse

La nouvelle est tombée hier soir alors que les rumeurs enflaient. Le concours national Salers qui devait se tenir ce week-end…

Les dates d'ouverture de la Chasse en Creuse

Arrêté n° 23-2025-06-04-00004 relatif à l’ouverture et à la clôture de la chasse pour la campagne 2025-2026 dans le…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière