Des bâtiments d’élevage modernes et évolutifs
Une journée pour mieux préparer son dossier bâtiment, et des conseils pour réaliser des économies : exemple à l’appui, au Gaec Canal de Parlan.
Des explications techniques et des conseils pour le montage administratif d’un dossier de construction ou d’agrandissement de bâtiment.
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R. S.-A.
Parallèlement à la journée des analyses groupées, que pratique le laboratoire mobile du Lial sur les échantillons de fourrage, le Contrôle laitier anime chaque année une réunion thématique. Après l’alimentation du bétail, l’année dernière, divers intervenants ont abordé cette année le sujet des bâtiments d’élevage. Mercredi 10 octobre, une centaine d’éleveurs ont suivi cette journée d’information au Gaec des Lauriers de Villedieu ; ils étaient une soixantaine le jeudi 11 octobre au Gaec Canal de Parlan. En matinée, les techniciens de la Chambre d’agriculture ont présenté la genèse d’un projet, tant sur le plan technique qu’administratif.Démonstration par l’exemple
L’après-midi, les explications s’appuyaient sur un exemple concret. Comme cette stabulation à ossature bois, au lieu-dit Enfour sur la commune de Parlan (canton de Saint-Mamet). Afin de limiter la consommation de paille, le principe des logettes a été retenu. Elles sont paillées sur terre battue pour un meilleur confort des animaux. Le technicien, Laurent Sallard, a insisté sur la modularité du bâtiment qui permet de faire face facilement à diverses évolutions : le changement de système de logement est facilement réalisable, les agrandissements possibles, les aménagements techniques aisés, etc.
Compenser la baisse des aides
Sur le même principe, la salle de traite, actuellement de deux fois quatre postes est d’ores et déjà prévue pour accueillir si besoin deux fois cinq postes. Au cours de la journée, le délicat sujet des aides était également abordé. “On sait qu’elles sont orientées à la baisse, mais dans des proportions qui ne sont pas encore connues”, avoue le spécialiste. Néanmoins, il évoque les 100 000 euros par part qui pourraient fondre en 80 000 euros (ou 90 000 euros pour un jeune agriculteur). Avec les mêmes précautions, il suppose que le taux de base de l’état et du cofinancement européen pourrait passer de 35 % à 30 %. Parmi les idées qui permettent de réaliser de substantielles économies, l’autoconstruction. Les membres du Gaec Canal ont réalisé eux-mêmes la maçonnerie de la fondation réalisant une économie qui frise les 60 000 euros ! Un exemple parmi d’autres, fourni au cours de cette journée. Une rencontre qui a permis à beaucoup de penser plus finement leur projet pour mieux le réussir.
L’après-midi, les explications s’appuyaient sur un exemple concret. Comme cette stabulation à ossature bois, au lieu-dit Enfour sur la commune de Parlan (canton de Saint-Mamet). Afin de limiter la consommation de paille, le principe des logettes a été retenu. Elles sont paillées sur terre battue pour un meilleur confort des animaux. Le technicien, Laurent Sallard, a insisté sur la modularité du bâtiment qui permet de faire face facilement à diverses évolutions : le changement de système de logement est facilement réalisable, les agrandissements possibles, les aménagements techniques aisés, etc.
Compenser la baisse des aides
Sur le même principe, la salle de traite, actuellement de deux fois quatre postes est d’ores et déjà prévue pour accueillir si besoin deux fois cinq postes. Au cours de la journée, le délicat sujet des aides était également abordé. “On sait qu’elles sont orientées à la baisse, mais dans des proportions qui ne sont pas encore connues”, avoue le spécialiste. Néanmoins, il évoque les 100 000 euros par part qui pourraient fondre en 80 000 euros (ou 90 000 euros pour un jeune agriculteur). Avec les mêmes précautions, il suppose que le taux de base de l’état et du cofinancement européen pourrait passer de 35 % à 30 %. Parmi les idées qui permettent de réaliser de substantielles économies, l’autoconstruction. Les membres du Gaec Canal ont réalisé eux-mêmes la maçonnerie de la fondation réalisant une économie qui frise les 60 000 euros ! Un exemple parmi d’autres, fourni au cours de cette journée. Une rencontre qui a permis à beaucoup de penser plus finement leur projet pour mieux le réussir.