Aller au contenu principal

Des avancées malgré les réticences sur les mesures miroirs

Alors que la présidence française pousse pour arracher la question de la réciprocité des normes, les Vingt-sept ont réussi à trouver un consensus, lors du dernier Conseil agricole, sur la nécessité de réviser la législation européenne sur les limites maximales de résidus et les tolérances d’importation pour les produits phytopharmaceutiques.

Alors que la présidence française pousse pour arracher la question de la réciprocité des normes, les Vingt-sept ont réussi à trouver un consensus, lors du dernier Conseil agricole, sur la nécessité de réviser la législation européenne sur les limites maximales de résidus et les tolérances d’importation pour les produits phytopharmaceutiques.
Alors que la présidence française pousse pour arracher la question de la réciprocité des normes, les Vingt-sept ont réussi à trouver un consensus, lors du dernier Conseil agricole, sur la nécessité de réviser la législation européenne sur les limites maximales de résidus et les tolérances d’importation pour les produits phytopharmaceutiques.
© François d’Alteroche/Illustration

Grande priorité de la présidence française, la réciprocité des normes a fait l’objet d’un long échange de vues lors du Conseil agricole du 21 février. Et si Paris a encore du mal à rallier l’ensemble des États membres sur certains points centraux de ce dossier (les mesures miroir principalement), elle a aussi quelques raisons de se satisfaire. Une large majorité d’États membres a notamment convenu de l’importance de réviser la législation européenne sur les limites maximales de résidus (LMR) et les tolérances d’importation (IT) pour les produits phytopharmaceutiques. Alors que des denrées alimentaires ou des aliments pour animaux contenant des résidus de substances interdites dans l’UE peuvent être légalement mis sur le marché, la présidence française appelle dans sa note préparatoire la Commission européenne à « poursuivre sa révision en cours des LMR/IT des substances interdites dans l’UE afin de les mettre en conformité dans les meilleurs délais avec les dernières données scientifiques ». Tout en soulignant qu’« une partie de ce travail devrait consister à mieux prendre en compte les défis environnementaux mondiaux lors de la définition des LMR/TI ». Par ailleurs, elle précise que « des LMR pourraient être définies pour les produits destinés uniquement à l’alimentation animale afin de mieux maîtriser le risque de contamination des animaux par des produits phytopharmaceutiques pouvant constituer une menace pour leur santé ».

Les plus lus

Race salers : au Gaec Cambon, on cultive les deux rameaux

À Saint-Paul-des-Landes, la famille Cambon cultive la tradition, celle de la salers traite. Une race dont elle travaille aussi…

Olivier Martin, nouveau directeur du lycée agricole d’Ahun

Trente ans après avoir débuté sa carrière à Ahun, Olivier Martin reprend la direction du lycée agricole. Un retour aux sources…

Rassemblement national : passer un cap dans le Cantal

Le Rassemblement national des Jeunes ouvre une section dans le Cantal et se structure avec une permanence. 

La vaccination va démarrer au plus vite dans le nouveau périmètre DNC.
Le Rhône frappé à son tour par la dermatose nodulaire contagieuse

Un premier foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a été confirmé le 18 septembre, dans le Rhône, à Saint-Laurent-de-…

Finale du championnat de France : l’enduro moto retrouve Saint-Flour

Pour ses 50 ans, le moto club du Haut Cantal accueille à Saint-Flour la finale du championnat de France d’enduro moto du 10 au…

Le Sommet de l'Élevage 2025 privé de ses bovins mais pas de ses éleveurs

La décision est tombée en début de semaine, la 34e édition du Sommet de l’Élevage se tiendra sans la présence de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière