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Des animaux vendus jusqu’à 4,57€/kg avec Éleveur et Engagé®

La démarche Éleveur et Engagé® démarrée il y a tout juste 6 mois, rémunère d’ores et déjà plusieurs éleveurs allaitants du Puy-de-Dôme.

Les animaux rentrant dans ces critères sont susceptibles d’être sélectionnés pour la démarche Éleveur et Engagé® mais tout dépend de la demande des GMS.
Les animaux rentrant dans ces critères sont susceptibles d’être sélectionnés pour la démarche Éleveur et Engagé® mais tout dépend de la demande des GMS.
© @DR

La démarche Éleveur et Engagé®, portée par la Fédération nationale bovine (FNB), a démarré sur les chapeaux de roues. Lancée depuis six mois, elle a permis aux éleveurs allaitant français de valoriser sur cette période, plus de 5 000 animaux par mois et percevoir 9 millions d’euros supplémentaires. Dans la majorité des cas, les éleveurs concernés ont perçu une valorisation moyenne de 300€.

Le Puy-de-Dôme ne fait pas exception. Michèle et Alain Duboisset, exploitants sur la commune Le Quartier, dans les Combrailles, sont engagés dans la démarch. Ils ont vendu 13 de leurs animaux sous cette dénomination.

 

Jusqu’à 4,57€/kg

« C’était une très bonne surprise ! » reconnaît Michèle Duboisset. La vente de ses animaux dans le cadre de la démarche Éleveur et Engagé®, lui a permis de percevoir entre 0,60 € et 0,80€/Kg de plus par rapport au prix de base ; soit plus de 4,50€/kg au lieu des 3,77€/kg (prix actuel). « Nous avons une génisse de 2,5 ans qui a été vendue à plus de 2000€ ; un prix impossible dans le circuit de vente classique. »

Comment ça marche ?

En réalité, ce sont les GMS qui décident d’acheter et de valoriser les animaux sous la démarche Éleveur et Engagé®. Les grands groupes ont ratifié un accord avec la FNB et se sont engagés à acheter un certain nombre d’animaux par an. A chaque commande, le nombre de bêtes varie en fonction de la demande. « J’ai encore 16 animaux à vendre mais j’ignore totalement s’ils partiront pour Eleveur et Engagé®» indique Michèle Duboisset. Car contrairement à une filière certifiée, elle n’a aucune garantie que ses animaux soient systématiquement valorisés dans la démarche.

Une viande de qualité

Si la démarche semble désormais sur les rails, le syndicalisme ne relâche pas pour autant sa vigilance. « Nous maintenons la pression sur les GMS et veillons à ce que toutes les enseignes respectent leurs engagements. Nous avons également décortiqué les grilles de retour des abattoirs pour vérifier les prix pratiqués » explique Héléna Nowakowski. L’animatrice de la FNSEA 63 met également en garde les éleveurs. «Ce n’est pas parce que vos animaux rentrent dans les critères (ndlr voir tableau) qu’ils intègreront la démarche. Car la demande est inférieure à l’offre.»

Après seulement quelques mois de fonctionnement, Éleveur et Engagé® semble promis à un grand avenir.

Devenue une référence en matière de viande de qualité, la dénomination s’affiche clairement dans les rayons des supermarchés et représente au minimum 50% du rayon de viande de bœuf.

Le consommateur a ainsi accès à un produit issu d’animaux nés, élevés et engraissés en France. Et les producteurs voient leurs efforts récompensés.

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