Concours interdépartemental
Dernière ligne droite pour Saint-Gervais
Les 4 et 5 novembre aura lieu le concours interdépartemental Charolais de Saint-Gervais d'Auvergne. Si la situation sanitaire le permet, 200 animaux seront présents.
Les 4 et 5 novembre aura lieu le concours interdépartemental Charolais de Saint-Gervais d'Auvergne. Si la situation sanitaire le permet, 200 animaux seront présents.
Pour la 36ème édition du concours interdépartemental Charolais de Saint-Gervais d'Auvergne, 200 animaux sont attendus dans la halle Cœur de Combrailles, le week-end des 4 et 5 novembre. Les bêtes proviennent de 30 élevages différents, dispersés entre le Puy-de-Dôme, l'Allier, la Creuse et la Saône-et-Loire, tous enregistrés au Herd Book Charolais. Qualificatif pour la finale, « ce concours est prisé car nos lauréats figurent souvent en tête ! » affirment Olivier Blanchard et Jean-Claude Faure, co-présidents du COMA de Saint-Gervais (comité d’organisation des manifestations agricoles), en charge de l'organisation de l'évènement.
Au programme
Le concours, animé par l'EDE 63, se déroulera le samedi entre 14h et 17h. Il sera suivi d'une exposition-vente et d'une soirée conviviale. Le dimanche matin, l'évènement accueillera les élus lors d'une visite officielle, avant la remise des récompenses, prévue à 11h. Après le repas, l'exposition-vente se poursuivra jusqu'à 18h. La journée s'achèvera sur la pesée d'Ultime, veau provenant du Gaec Bouchet (23), qui sera remis au participant ayant annoncé le poids le plus juste (2€ par estimation). « Comme chaque année, l'évènement est rendu possible grâce au travail collectif des bénévoles, éleveurs et associations locales impliqués. C'est un temps fort de partage pour tous ! »
Ils participent
Au Gaec Olivier Renard, à Teilhet (63), les associés qui participent au concours sont des habitués. « Mon père y participe depuis la première édition ! » rapporte Sabine Olivier, éleveuse au Gaec. Si le contexte sanitaire le permet, la ferme spécialisée dans la vente de reproducteurs présentera une dizaine d'animaux, dont trois seront proposés à l'achat. « Ce concours est une vitrine pour notre élevage » explique l'éleveuse. « C'est également l'occasion de voir ce qui se fait ailleurs et de rencontrer de nouvelles personnes, potentiellement de futurs acheteurs ». Ce que l'éleveuse préfère, « c'est préparer et dresser les veaux à rester à l'attache et bien marcher ».
Un contexte sanitaire incertain
Après la FCO, la MHE fait planer un voile d'incertitude sur le nombre de bêtes qui pourra se rendre sur place. Une épée de Damoclès pour les éleveurs, contraints de prendre des mesures préventives (prises de sang, tests PCR, etc), mais aussi pour les organisateurs. « Cela fait un an que nous préparons l'évènement. L'évolution de la situation sanitaire est LA grande inconnue...» confie Olivier Blanchard, « nous croisons les doigts pour que tous les animaux puissent faire le déplacement ! »