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Dépoussiérer le parcours à l’installation des jeunes agriculteurs

La formation “devenir acteur en milieu rural” 2007 s’est positionnée sur le futur parcours à l’installation, à l’occasion de sa journée bilan au centre de Trielle.

La promotion 2007 accompagnée de Joël Piganiol, responsable de la formation aux JA et d’Angélique Lombard, animatrice.
La promotion 2007 accompagnée de Joël Piganiol, responsable de la formation aux JA et d’Angélique Lombard, animatrice.
© P. O.
Ils sont huit, deux jeunes femmes  et six garçons des cantons de Saint-Flour, Jussac, Pierrefort, Giou-de-Mamou ou encore Saint-Cernin, huit jeunes à avoir fait le choix de tenter l’expérience de cette formation qui porte décidément bien son nom : “devenir acteur en milieu rural”. Comme leurs prédécesseurs avant eux, ce groupe de jeunes en projet d’installation a accepté de faire, cinq semaines durant, une parenthèse pleine de sens sur les hauteurs de Thiézac. Une formation qui, dans l’esprit de ses instigateurs, le CDJA devenu depuis JA, a pour ambition d’apporter à des jeunes, peut-être futurs responsables dans le milieu agricole ou rural, les clés pour comprendre et analyser leur environnement social, économique et territorial. Ce pari semble à nouveau avoir été tenu au vu de la richesse de la matinée de restitution animée par les jeunes de la formation 2007 sur un sujet pourtant ardu et sensible : le parcours aidé à l’installation.

Analyse du dispositif expérimental aveyronnais

Devant les responsables des OPA partenaires de l’installation et d’élèves en formation agricole, la promotion 2007 a donné son éclairage sur le dispositif expérimental lancé par le ministère de l’Agriculture et JA national dans cinq départements pilotes. Pour se forger une opinion sur l’intérêt d’une refonte du parcours actuel, les huit stagiaires sont allés interroger des jeunes qui viennent de suivre l’expérimentation mise en œuvre chez leurs voisins aveyronnais. À l’issue de ces entretiens, le groupe a relevé comme atouts majeurs de ce nouveau parcours personnalisé - mais pas individualisé comme l’a fait remarquer l’un des stagiaires, Guillaume Tillyson - son adaptation au profil et au vécu des candidats et une réflexion plus mûrie sur leur projet.  

Les jeunes sceptiques

Interrogés par les invités sur leur appréciation globale de ce dispositif, les jeunes ont jugé que malgré son caractère personnalisé, il ne semblait pas améliorer l’accompagnement des candidats non issus du milieu agricole. Si leur position n’était pas définitivement tranchée en faveur de cette évolution apportée aux étapes préalables à l’installation, les stagiaires ont apporté matière à un débat de fond qui sera prochainement évoqué au sein des instances agricoles départementales. À ce titre, on peut déjà leur reconnaître une capacité chère aux JA, celle d’être un aiguillon de la profession en posant les bonnes questions. 

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