De retour, le festival Jazz à Vienne fête ses 40 ans !
Premier évènement culturel en Auvergne-Rhône-Alpes en termes de fréquentation, le festival Jazz à Vienne, né en 1981, souffle ses quarante bougies.
Contraint de fermer ses portes l'an dernier, le festival Jazz à Vienne est de retour cette année pour une quarantième édition haute en couleurs. Après avoir dû composer avec les annulations de plusieurs artistes en lien avec les mesures sanitaires prises au Royaume-Uni, le festival isérois a finalement démarré le 25 juin, au lieu du 23, par les concerts de Salif Keita et Keziah Jones. Ce mercredi 30 juin marque une deuxième date importante : la fin des jauges restrictives, des mesures de distanciation et du port du masque obligatoire en échange d'un pass vaccinal à présenter à l'entrée. Il est 18 h 30 et le théâtre antique accueille ses premiers spectateurs, bien décidés à trouver la meilleure place dans cette arène construite au ier siècle après J-C.
De l'impatience parmi les spectateurs
Côté coulisses, Thomas Dutronc, Kyle Eastwood, Hugh Coltman et Camille Bertault répondent aux questions des médias présents sur place. Dans moins de deux heures, ils devront répondre aux attentes des quelque 5 500 spectateurs attendus ce soir-là. Le théâtre antique se remplit progressivement d'une population mi-masquée, mi-à visage découvert. Bien installés dans les gradins, face à la scène, Florence et son compagnon ne veulent pas en rater une miette. « Nous venons tous les ans, ça fait un bien fou de retrouver les artistes ! Cette année encore, nous avons droit à une programmation de haut niveau », se réjouit-elle. Il est 20 h 30 : Kyle Eastwood, fils aîné de la légende du cinéma Clint Eastwood, arrive sur scène. Accompagné d'un pianiste, d'un saxophoniste, d'un trompettiste et d'un batteur, le bassiste et contrebassiste américain va livrer 1 h 30 d'un spectacle rythmé qui alterne compositions originales issues de son dernier album Cinematic (2019) et reprises de musiques de films, de James Bond à Bullit en passant par La panthère rose. Maîtrisant avec autant de brio son instrument que la langue de Molière, Kyle Eastwood fait monter sur scène le chanteur anglais Hugh Coltman et la chanteuse de jazz française Camille Berthault qui impressionne son auditoire par sa maîtrise du scat, une forme d'improvisation propre au jazz qui consiste à imiter vocalement des instruments de musique.