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De l'or rouge sur le toit

En septembre, une safranière a vu le jour sur les toits du centre commercial de la Part-Dieu à Lyon. Le crocus sativus (crocus à safran) s'adapte facilement à l'agriculture urbaine.

En septembre, une safranière a vu le jour sur les toits du centre commercial de la Part-Dieu à Lyon. Le crocus sativus (crocus à safran) s'adapte facilement à l'agriculture urbaine.
En septembre, une safranière a vu le jour sur les toits du centre commercial de la Part-Dieu à Lyon. Le crocus sativus (crocus à safran) s'adapte facilement à l'agriculture urbaine.
© BienÉlevées

Aux cinquième et sixième étage du centre commercial Westfield la Part-Dieu, deux terrasses de 500 m² abritent une culture surprenante : celle du crocus à safran, qui permet de produire le célèbre or rouge. Le projet est porté par la Maison d'agriculture urbaine BienÉlevées. L'épice, particulièrement prisée des gourmets, est vendue en moyenne 35 000 à 45 000 EUR le kilogramme. Elle est obtenue en faisant sécher les stigmates - brins du pistil au nombre de trois par fleur - des crocus. Pour obtenir un seul gramme, 150 à 200 fleurs sont nécessaires. De plus, la récolte des crocus et stigmates ne peut se faire qu'à la main, sous peine d'endommager la plante. Les brins sont ensuite séchés puis maturés pendant plusieurs semaines, voire mois, avant de développer leur arôme. Enfin, les fleurs demandent une attention constante en période de récolte, puisqu'elles s'épanouissent et fanent en 24 à 48 h. La vitesse est de mise. À la Part-Dieu, ce travail méticuleux a été effectué par Amélie de François, responsable de la safranière. À la mi-octobre, l'ingénieure agronome a passé près de quatre semaines à récolter les crocus à maturité. Les 45 000 bulbes plantés ont donné 130 g de safran, une récolte en dessous du potentiel maximal estimé à 350 g. « On aurait aimé avoir plus, mais ce n'est pas inquiétant, le rendement va augmenter dans les prochaines années », explique-t-elle.

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