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De la bataille aux champs de blé

La Première Guerre mondiale et ses tranchées ont laissé des traces indélébiles. Dans les mémoires et dans la terre qui cache, cent ans après, les reliquats des quatre années de conflits.

À l’issue de la guerre, le territoire a été découpé autour de la ligne de front en fonction des dommages subis. Les zones les plus abîmées seront reboisées ou transformée en lieux de mémoire.
À l’issue de la guerre, le territoire a été découpé autour de la ligne de front en fonction des dommages subis. Les zones les plus abîmées seront reboisées ou transformée en lieux de mémoire.
© AA

Cent ans tout pile après la fin de la Première Guerre mondiale, la terre en porte toujours les stigmates. Autour de la ligne de front de l’est de la France, là où les combats ont fait rage, pas un jour ou presque sans que ne soient retrouvés des obus, artilleries, munitions… « Durant la Grande Guerre, ce sont un milliard d’obus qui ont été fabriqués, détaille Cyrielle Danse, directrice du musée. On estime que 30 % n’ont jamais explosé ». Dans cette région de France, les démineurs interviennent des centaines de fois par an à la faveur des chantiers agricole ou de terrassement. Les agriculteurs eux-mêmes découvrent presque quotidiennement des traces du conflit aux dix millions de morts. C’est, par exemple, le cas de Jean-Luc Pamart, agriculteur dans l’Aisne qui n’est même plus surpris de découvrir sur son tapis de tri de pommes de terre… des grenades centenaires !

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1459, du 10 mai 2018, en page 16.

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