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Dans la peau d’un vétérinaire

Immersion dans l’univers des vétérinaires ruraux à travers le regard de deux étudiantes de l’école supérieure VetAgro Sup de Marcy-l’Étoile (69) et de leur encadrant, Gilles Le Sobre.

Séance d’examen minutieuse des animaux.
Séance d’examen minutieuse des animaux.
© Alison Pelotier

Huit heures du matin, l’École nationale vétérinaire de Lyon se réveille au son des meuglements de son troupeau pédagogique. Deux jeunes étudiantes grimpent aussitôt dans une Berlingo blanche. Au volant, Gilles Le Sobre, leur professeur. La voiture s’éloigne de l’entrée principale de l’école. Le trio laisse derrière lui la statue de Claude Bourgelat, précurseur de l’enseignement vétérinaire.

La transmission du métier
Gilles Le Sobre, praticien hospitalier vétérinaire, enseigne depuis douze ans à l’école VetAgro Sup de Marcy-l’Étoile. Sa spécialité : la rurale. Ce matin, il accompagne deux élèves de cinquième année dans la ferme de la Grange Badet, à Savigny, pour un suivi de troupeau. « Je vous laisse tout faire et, si besoin, j’interviens », leur annonce-t-il. Pas une seconde à perdre, Christian Barberet, éleveur de 46 montbéliardes les attend de pied ferme dans son exploitation. Hélène, 25 ans, et Maud, 26 ans, enfilent rapidement bottes et casaques, échographe autour du cou. « Les filles » prennent tout de suite en main la situation sous le regard attentif du professeur qui ne peut s’empêcher de leur donner un dernier conseil avant qu’elles se mettent à l’œuvre. « Rappelez-vous, d’abord l’examen de loin, chuchotte-t-il, quand on regarde l’animal dans son ensemble, on voit déjà beaucoup de choses ». Suit l’examen rapproché pendant lequel muqueuses, ganglions, cœur, poumons, rumen, abdomen et jugulaire sont passés au crible. Méticuleux, Gilles n’oublie pas d’observer les pattes de la vache ainsi que son poil « qui en dit beaucoup sur son alimentation ». Stéthoscope autour du cou, Maud crée instantanément une proximité rassurante avec les vaches laitières.

 

 

Suite de l'article à lire dans Réveil Lozère n°1449, du 1er mars 2018, en page 16.

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