Féminagri
Dallet : un métier agricole sur mesure, taillé par les épreuves de la vie
Marie-Louise Roudaire est devenue chef d'exploitation par la force des choses. Viticultrice, elle aime et conduit les vignes à sa façon.
Marie-Louise Roudaire est devenue viticultrice petit à petit, par son mariage. Ouvrière couturière chez Françoise de France, à Courpière, dans le Puy-de-Dôme, elle s'est arrêtée pour suivre son mari, lorsque celui-ci a décidé de reprendre l'exploitation de ses parents, à Dallet, à 40 km de là. « Mon mari s'est décidé tard. Mon beau-père avait déjà dispersé les terres. Il n'a pu récupérer que 5 hectares. Il a fallu qu'il recommence tout », dit-elle. De la vigne, des céréales, et plusieurs productions (tabac, asperges, etc.) comme c'est encore le cas chez certains agriculteurs aujourd'hui.
« J'ai appris le métier sur le tas : c'est mon mari qui m'a appris», dit Marie-Louise. « Il ne me laissait pas tout faire : c'est lui qui taillait. A moi, les tâches comme enlever le bois des vignes, relever les branches de vigne, trier le tabac, castrer le maïs. Et lors des vendanges, c'était moi qui était de service pour nourrir les vendangeurs. Souvent pas moins de 20 personnes ! Je n'avais pas le temps de vendanger avec eux. »
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La suite est à lire dans la Creuse agricole datée du 3 décembre.