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Cyril Lignac crée l’événement

Le médiatique cuisinier d’origine aveyronnaise, Cyril Lignac, a choisi l’Auvergne et ses produits pour une série d’émissions sur M6. Murat et ses cornets ainsi que les AOP fromagères illustreront le Cantal.

Un tantinet farceur et bon vivant, c’est aux fromages d’Auvergne que le chef a parlé à la halle de Murat.
Un tantinet farceur et bon vivant, c’est aux fromages d’Auvergne que le chef a parlé à la halle de Murat.
© C.F.
Murat, la halle est en effervescence. Ce vendredi, le chef Lignac, ou l’alliance des plateaux de fromages et de télé, est à Murat. “Je tourne une émission sur l’Auvergne que je souhaite découvrir, dont le Cantal. Les lentilles du Puy, les cornets de Murat, les AOP fromagères… Les bêtes et tous les acteurs de ce pays… Tous ces hommes et femmes qui se battent pour offrir les fruits de leur région, ça, ça m’intéresse ! Et ils méritent qu’on les valorise… J’ai la culture des produits de l’artisanat, du travail bien fait et je travaille avec tous ces produits.” Restaurateur dans le XVe à Paris, Cyril Lignac est aussi au menu de M6 et tourne ainsi pour la chaîne une série d’émissions d’une heure qui seront déclinées sur le mode du chef : “le chef en Auvergne”, “le chef en Bretagne” et ainsi de suite.

Le chef a aimé les cornets

 

Du 18 au 28 juillet, les caméras de la société de production “Kitchen factory” la bien nommée, le suivent à la trace dans toute l’Auvergne, et c’est au marché de Murat où il se sent comme un poisson dans l’eau, que le cuisinier est aujourd’hui attendu : “À 7 h 15, il était au fournil”, témoigne Michel Pichon, un des piliers de la fête des cornets qui se déroule en septembre dans la cité. Pour l’occasion, il a fait découvrir cette spécialité à Cyril Lignac durant une bonne heure et demie. Le chef connaît donc depuis le secret de la pâte mais, assure le boulanger pâtissier, “il manque encore de savoir-faire”… Le cornet servi dans son restaurant ? Ce n’est donc pas gagné pour Cyril qui ne sait d’ailleurs pas encore s’il pourrait le faire figurer à sa carte. Vers midi, les clients s’affairent autour du stand de “La fromagerie de la Haute Auvergne”, la SARL Raymond de Riom-ès-Montagnes. La maison, ancienne, puise ses origines à Lavigerie dans les années 1900 et propose évidemment les cinq AOP. Choisie par l’équipe de tournage, elle est aujourd’hui tenue par Jacques Sembel et Philippe Xausa. Ce dernier va expliquer à Lignac les finesses de ses fromages, le pourquoi et le comment de la production. “On va les lui faire goûter.” Le chef apprécie, tend la main, attrape et déguste les morceaux de cantal, de saint-nectaire, fermier, laitier… Pour un peu, on se croirait au Salon de l’agriculture à pister un autre chef, de l’État celui là… Cyril Lignac se plie aussi volontiers aux désirs de ses fans : photo par ci, photo par là. “Nous, on s’en fiche de passer à la télé”, plaisante un chef d’entreprise, mais pas les filles pour qui une photo à côté du chef vaut bien un fromage, d’autant que ce dernier se prête de bonne grâce à ce vedettariat… De même en va-t-il pour le fromager, philosophe, même si, avoue-t-il, le tournage a “plutôt fait fuir les clients… Les ventes ont été moins bonnes, mais si cette émission fait connaître le Cantal et ses produits, c’est tant mieux !” C’est ainsi, la télé intimide… Christine Vidalinc et Delphine Giry de “Cantal tourisme” sont elles aussi de la fête. Elles ont donné des idées de reportage dans le cadre de ces émissions dont le principe est “la mise en valeur d’un terroir par des rencontres avec les producteurs et les métiers de bouche”. Pour que les rencontres soient naturelles, Cyril Lignac ne connaît pas à l’avance les lieux sur lesquels il va tourner. Il faut qu’il y ait une surprise. C’est comme ça que le chef fonctionne le mieux. Ainsi, ce mercredi (mais il ne le sait pas encore), il a rendez-vous au col de Nérone, au buron d’Algour, pour y rencontrer un producteur salers, Guy Chambon.

 

 

 

 

 

 

Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.

Droits de reproduction et de diffusion réservés.

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