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Cyril Bonnefoi, un parcours inspirant

Les Jeunes Agriculteurs de Haute-Loire ont réalisé un portrait vidéo exclusif de Cyril Bonnefoi, jeune agriculteur installé à Saint-Bérain au GAEC de la Durande. Ce reportage sera diffusé en continu sur le stand des JA Auvergne-Rhône-Alpes pendant les quatre jours du salon.

Les Jeunes Agriculteurs de Haute-Loire ont réalisé un portrait vidéo exclusif de Cyril Bonnefoi, jeune agriculteur installé à Saint-Bérain sur le GAEC de la Durande/; ce portrait sera diffusé sur le stand JA AURA au Sommet.
Les Jeunes Agriculteurs de Haute-Loire ont réalisé un portrait vidéo exclusif de Cyril Bonnefoi, jeune agriculteur installé à Saint-Bérain sur le GAEC de la Durande/; ce portrait sera diffusé sur le stand JA AURA au Sommet.
© JA43

Le portrait de Cyril Bonnefoi, jeune agriculteur installé en Haute-Loire à St Bérain, met en lumière l’installation en agriculture et l'aide précieuse que constitue la Dotation Jeune Agriculteur (DJA). Une occasion de découvrir le parcours inspirant de Cyril, et de montrer que l’agriculture de demain se construit avec passion et détermination, notamment grâce à l'accompagnement des JA et de leurs partenaires.

Les JA au Sommet de l'élevage

Rendez-vous sur le stand des Jeunes Agriculteurs au Sommet de l'élevage pour découvrir ce portrait et échanger avec les professionnels du secteur.

Installé le 1er janvier 2025

Pouvez-vous vous présenter ?

« Je suis Cyril Bonnefoi, j’ai 30 ans, je suis jeune agriculteur installé depuis le 1er janvier 2025 sur la commune de Saint-Bérain en Haute-Loire. J’ai travaillé 10 ans à l’extérieur, en tant que conseiller agricole en sein de Haute-Loire Conseil Elevage, et cette année j’ai repris la ferme familiale avec mon frère et mon cousin, qui était gérée par mon père et mon oncle. Aujourd’hui on exploite une surface de 120 ha en agriculture biologique et nous avons 65 vaches laitières. Le gros projet que nous avons monté pour l’installation a été de construire une fromagerie qui aujourd’hui nous permet de valoriser la quasi-intégralité de notre production. à ce jour, on arrive à produire autour de 380 000 litres de lait avec 65 vaches à la traite. »

BAC, BTS puis Conseiller en élevage

Parlez-nous de votre parcours scolaire et de vos expériences professionnelles :

« J’ai effectué un BAC STAV avec une option production agricole pour ensuite enchaîner sur un BTS production animale. à la suite de ça, je me suis orienté directement dans le monde du travail en étant conseiller d’élevage au contrôle laitier. »

200 000 litres de lait en tommes de montagne

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur la fromagerie et vos moyens de distribution ?

« Pour ce qui est de la fromagerie, notre projet était de transformer 200 000 litres de lait en tomme de montagne. La particularité du système c’est que nous travaillons avec un affineur, c’est-à-dire que nous produisons le fromage à la ferme, nous le vendons en blanc et l’affinage est sous-traité par notre prestataire dans le Puy-de-Dôme, et donc 95% de la commercialisation est assurée par ses soins. C’est quand même une très grosse sécurité pour nous puisque tous les fromages qui sont produits sont déjà vendus avant d’être produits, et donc ça c’est très intéressant ! Aussi, la grosse force de ce système-là, c’est d’avoir des techniciens qui nous épaulent quotidiennement, dès que nous rencontrons une difficulté, nous pouvons les contacter. »

Un an pour son parcours d'installation

Comment s’est passé votre parcours à l’installation ?

« Mon cousin et moi, on s’est installés en début d’année 2025 en remplacement de mon père et de mon oncle qui sont sortis du GAEC et qui sont aujourd’hui salariés sur l’exploitation. Nos 3 parcours d’installation, mes associés et moi, ont été faits avec la Chambre d’agriculture ainsi que la demande de DJA. Le parcours nous a pris à peu près une année, personnellement c’est une durée qui me semble plutôt correcte, car pour moi c’est le temps nécessaire pour établir un projet qui soit vraiment très réfléchi. Le parcours DJA nous a permis de rencontrer d’autres porteurs de projets avec qui on a pu discuter de notre projet et du leur, ça permet de se poser des questions, des choses auxquelles on avait pas forcément pensé à l’instant T, mais aussi de rencontrer les différents organismes auxquels on est confronté aujourd’hui, que ce soient les banques, les organismes techniques ou administratifs.

Donc on ne regrette pas du tout le parcours DJA car il y a aussi un sacré coup de pouce financier, qui permet d’être plus serein lors du début d’activité ; le montant de la DJA reste intéressant pour nous aider à bien démarrer et à se poser un peu moins de questions ».

 

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