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Crise porcine : Centre-Lait met la main au portefeuille

Centre-Lait a débloqué 100 000 euros sur trois mois pour venir en aide aux éleveurs de la Capp.

Dorénavant, lorsque le cours du Cadran breton sera au-dessous d´un euro, les producteurs de la Capp (Coopérative agricole de producteurs de porcs) n´y verront que du feu. En effet, Centre-Lait vient de mettre en place un système pour "anéantir les effets de la baisse de cours en dessous d´un euro du kilo". Concrètement, le groupe a débloqué 100 000 euros pour compenser la différence entre le cours au cadran (autour de 0,870 euros actuellement) et le seuil de 1 euro. Le dispositif est dans un premier temps valable trois mois.  

Anéantir les effets du Cadran  

"Lorsque les cours descendent en dessous d´un euro, malgré nos primes Clartis (0,20 euros) nos éleveurs perdent de l´argent. Il faut 1 euro pour équilibrer, sans dégager toutefois de revenu", explique Germaine Sérieys, présidente de la Capp, en rappelant que le coût des aliments a lourdement augmenté (+ 30% environ). "Nous avons investi lourdement pour structurer une filière porcine, nous doter d´outils de transformation (Cantal-Salaisons), participer au financement du Pôle viande. Ce n´est pas pour laisser tomber aujourd´hui le premier maillon de la filière que sont les producteurs", reprend Jean-Pierre Chateau, président de Centre-Lait.  

Le capelin s´en sort bien  

Il espère bien à terme trouver le moyen "de ne plus avoir comme référence le Cadran breton pour fixer les prix à la production". Peut-être en s´inspirant du système déjà mis en place pour le capelin, qui repose sur un écrêtement des cours avec un prix plancher et un prix plafond. Système qui permet actuellement aux éleveurs de porcs capelin de bien s´en sortir.

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