Créer une OP et y adhérer pour sécuriser les éleveurs
Témoignage d’un producteur qui compte sur une future OP Massif central pour défendre ses intérêts.
![Bernard Malroux, producteur de lait à Saint-Étienne-de-Maurs.](https://medias.reussir.fr/pamac/styles/normal_size/azblob/2023-12/union-cantal_XDXZM9LM1_web.jpg.webp?itok=PZaJw_qH)
“L’organisation de producteurs est une force”
“Que l’entreprise reconnaisse les OP est sécurisant”, témoigne l’éleveur prêt à adhérer dès qu’un groupement se mettra en place. “Ce sera même, à mon sens, une des adhésions les plus importantes pour notre avenir à nous, producteurs de lait”. Dans ce schéma, il compte sur l’implication de Claude Bonnet, actuel président du syndicat des éleveurs de Châtaigneraie livrant à Lactalis : “Il a montré sa détermination en faisant entendre notre voix à Paris, chaque fois qu’il le fallait”. Et puisqu’il faut plus de 200 producteurs pour qu’une OP soit reconnue, l’idée d’associer ceux de Châtaigneraie, de Riom-ès-Montagnes et du Puy-de-Dôme au sein d’une même organisation ne contrarie pas l’éleveur de Saint-Étienne-de-Maurs. “Se diviser n’a jamais été bon. Nous faisons tous le même métier et nous serons autour de 400 pour peser suffisamment et renégocier le contrat s’il y a lieu. Une vraie force”, analyse-t-il. Bernard Malroux espère désormais que la création de cette OP se fasse vite, avant l’automne. Sous peine que l’accord obtenu soit caduque.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
Droits de reproduction et de diffusion réservés.