Course de fond pour relancer la race des chevaux d’Auvergne
L’Association pour la sauvegarde et la relance du cheval d’Auvergne poursuit son travail de recensement et d’amélioration du potentiel génétique.

150 animaux recensés
L’objectif est de parvenir à une cinquantaine de saillies par an au lieu d’une vingtaine actuellement. 150 chevaux d’Auvergne sont recensés, principalement dans le Puy-de-Dôme (59) et le Cantal (24), mais Muriel Ronez est convaincue qu’il reste encore des animaux qui ont échappé à l’inventaire. L’association a, en effet, besoin d’augmenter les effectifs pour trouver d’autres souches et disposer ainsi d’un plus grand éventail génétique. Récemment, Muriel Ronez et Ève Alcaïde, qui suit ce dossier au niveau du Parc des Volcans d’Auvergne, étaient dans le nord Cantal où des animaux semblant correspondre aux critères de la race leur avaient été signalés. Il s’agissait d’inscrire certaines juments “à titre initial”. A cette occasion les deux animatrices ont pu mettre à l’épreuve la grille d’évaluation qui est désormais en place.
Des critères très précis
Pour
être candidat, l’animal (âgé idéalement de plus de 3 ans) doit
présenter une robe baie ou noire avec des crins très fournis et une
double croupe. Le “nez de renard” est apprécié ainsi que les têtes
légères. Le cheval d’Auvergne toise entre 1,45 m et 1,65 m pour un
poids compris entre 450 et 650 kg dans un modèle bien compact. L’œil
doit être expressif, le front large, le nez carré, les naseaux biens
ouverts. Finalement, la plupart des animaux qui sont passés à la grille
ce mercredi figuraient déjà dans l’inventaire de l’association et se
trouvaient en instance d’inscription. Une pouliche née d’un étalon
recensé pourrait être admise (après confirmation, dans trois ans). “Par
hasard”, propriété de Patrick Véchambre, “devrait se sortir
honorablement du protocole d’approbation des étalons”, selon Muriel
Ronez.