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Concours : l’excellence était au rendez-vous à Montluçon

Rendez-vous incontournable du calendrier, le Concours de l’Excellence Bouchère Charolaise de Montluçon s’est tenu les 26 et 27 mars derniers.

Organisé par le Comité des concours agricoles de Montluçon, le Concours d'Excellence de Boucherie Charolais Bovins Ovins a réuni plus d’une cinquantaine d’éleveurs exposants sur l’ancien site Longométal, où 126 bovins et 230 agneaux (laitons), ainsi qu’une douzaine de béliers reproducteurs ont été présentés. De quoi ravir Romain Grobaud, le président du Concours qui se félicitait du succès de cette nouvelle édition. « Avec plus de 350 animaux présentés au total, le Concours est une belle réussite qui récompense le travail accompli tout au long de l’année. Si le nombre de bovins est stable par rapport à l’année dernière, nous avons doublé les effectifs sur la partie ovine, avec 230 agneaux de Pâques présentés cette année, issus de 25 élevages. »

Des animaux de boucherie d’une qualité exceptionnelle qui ont été jugés par cinq équipes composées chacune de quatre juges venant d’horizons différents (éleveur, boucher, négociant et abatteur) afin d’assurer un vote équitable et impartial.

Une qualité confirmée par le Traiteur Dumont qui assurait la restauration de l’évènement. « Comme chaque année, nous avons acheté plusieurs animaux lors du Concours et de la vente aux enchères. Nous avons fait le choix de travailler avec des éleveurs locaux, ce qui nous permet d’obtenir un gage de qualité de viande et de confiance pour les clients », confiait Sébastien Cornil.

Concernant les prix décernés, le GAEC Debizet-Laligue, installé à Chamblet, s’est distingué en remportant un Grand Prix d’Excellence, un Prix d’Excellence, un Super Prix d’Honneur, un Prix d’Honneur ainsi que le Grand Prix de la Ville de Montluçon décerné à Tagada, une génisse âgée de trois ans et pesant 970 kg.

Malgré ce succès, une ombre apparaissait tout de même au tableau. « Les animaux présentés à la vente aux enchères ne se sont pas vendus aux prix espérés. L’an passé, les meilleures bêtes se sont négociées entre 11 et 12 euros le kilo, aujourd’hui la championne s’est vendue à moins de 10 euros », regrettait Romain Grobaud qui tenait à préciser qu’au final 95 % des bovins présents avaient été vendus.

 

 

Une fierté pour notre élevage

Du côté des ovins, les animaux se sont vendus à prix d’or, comme en attestent les 890 euros mis sur la table pour acquérir l’un des six agneaux récompensés par le Grand Prix d’Excellence du Concours. « Je me considère plutôt comme un éleveur de l’ombre car habituellement je ne fais pas de concours. Remporter ce prix est une belle récompense par rapport à notre qualité d’élevage car ce sont des animaux qui sont nés chez nous », confiait Patrice Assimon, éleveur à Châteaumeillant dans le Cher.

Un concours ovin qui doit en grande partie son succès à Soraya Juret-Desforges, à l’origine de ce projet qui a connu sa première édition l’an passé.

« Jusqu’à l’année dernière, le Concours était exclusivement réservé aux bovins. Je me suis dit pourquoi ne pas essayer de l’ouvrir aux ovins, ce qui s’est avéré être une belle réussite puisque tous les agneaux présentés ont été vendus. Cette année, nous avons souhaité miser encore un peu plus sur la qualité en ouvrant le concours aux agneaux de race bouchère âgés de moins de six mois. Avec 40 lots de six agneaux, nous avons doublé l’effectif par rapport à l’an passé. Par ailleurs, je suis vraiment impressionnée par la qualité des animaux présentés par les éleveurs, venus majoritairement de l’Allier, mais également du Cher et du Puy-de-Dôme. Les prix décernés sont amplement mérités par rapport à la qualité proposée. D’ailleurs, les nombreux acheteurs présents ne s’y sont pas trompés en étant présents au rendez-vous. Je pense que le Concours peut devenir une référence en matière de foire ovine dans le département », confiait celle qui a troqué son métier de banquière pour celui d’éleveuse ovin en s’installant en GAEC avec Romain Grobaud à Ronnet, au sein duquel Soraya Juret-Desforges élève une centaine de brebis de race romane croisée Charollais.

Lire aussi Une nouvelle équipe d’élus au service des agriculteurs | Agriculture Massif central | PAMAC

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