Aller au contenu principal

Politique agricole commune 2014-2020
Compromis difficile entre les parlements français et allemands

Le verdissement et la régulation des marchés concentrent les plus grandes divergences de vues.

L’intention est louable, la méthode de travail novatrice et le résultat est rien moins qu’un début de convergence de vues entre parlementaires français et allemands sur la politique agricole commune (PAC) d’après 2013. Le traité de Lisbonne reconnaît désormais le rôle des parlements nationaux dans la production des lois communautaires et l’axe franco-allemand reste moteur sur la réforme de la PAC. Les Gouvernements des deux pays, après leurs professions agricoles, ont déjà adopté une position commune. Néanmoins il faut raison garder : le 3 février, le texte commun dont les deux parlements ont accouché au Sénat français est le reflet d’un compromis qui fut difficile à trouver. « Nous n’avons pas tout réglé », a commenté devant la presse Gérard Larcher, le président du Sénat. Hans-Michael Goldmann, président de la commission Alimentation et agriculture du Bundestag et député FDP (Parti libéral-démocrate, membre de la coalition CDU/CSU au pouvoir en Allemagne), juge, lui, que « les divergences de vues sur certains points sont très proches les unes des autres ».

 

Au sein des deux délégations, il existe aussi des divergences entre majorité au pouvoir et opposition, sur la question du verdissement de la PAC par exemple. Ce texte permet en fait aux parlementaires des deux Etats de disposer d’« une bonne base pour rapprocher les points de vue dans chaque camp et entre nos deux pays et pour engager le débat sur la future PAC avec les autres partenaires de l’UE », estime Hans-Michael Goldmann. Il va d’ailleurs être adressé aux parlements des 25 autres Etats membres.

[...]

La suite est à lire dans La Creuse agricole en date du vendredi 11 février.

Les plus lus

Comment la France peut aider le Maroc à repeupler son cheptel bovin et ovin ?

Sept ans d'une sécheresse redoutable, couplée aux soubresauts de la géopolitique ont fragilisé l'élevage marocain, si bien que…

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

Dans la peau d’un membre du comité Safer

Lors de son rendez-vous Terre de rencontres dans le Cantal, la Safer Auvergne-Rhône-Alpes a proposé un exercice…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière