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Comment apprendre à gérer au mieux les anomalies génétiques ?

L’arrivée de la génomique en élevages bovins a changé la donne. Aujourd’hui, il faut apprendre, pour chaque race, à gérer les anomalies génétiques sans réduire la variabilité génétique.

Pour être capable de résoudre une anomalie, il faut pouvoir la détecter. Sur le terrain, il faut donc, dès qu’il y a un animal anormal en dehors d’un contexte infectieux global, le déclarer systématiquement à l’ONAB.
Pour être capable de résoudre une anomalie, il faut pouvoir la détecter. Sur le terrain, il faut donc, dès qu’il y a un animal anormal en dehors d’un contexte infectieux global, le déclarer systématiquement à l’ONAB.
© J-M Nicol

L’apparition d’anomalies génétiques est inévitable et même normale ! Elles sont en effet inhérentes au vivant. Autrement dit, elles existent et ont toujours existé et ce, dans toutes les populations. Elles se définissent comme étant « une modification conduisant à un défaut du fonctionnement ou de l’aspect d’un être vivant (visible ou non). Les causes peuvent être génétiques mais aussi toxiques, infectieuses, traumatiques… Un même type d’anomalie peut de surcroît avoir plusieurs causes telles que le palais fendu, anomalie d’origine génétique mais également alimentaire »,explique Cécile Grohs de l’Inra.

Pour le vétérinaire Kévin Leroux, GTV Bretagne, « on en parle peu et pourtant ces maladies génétiques occasionnent des pertes économiques importantes en élevages et impactent la sélection. »Le coût engendré pour la filière bovine est estimé entre 50 et 100 millions d’euros par an. D’où la nécessité d’une gestion efficace de ces mutations.

Détecter est primordial

D’un point de vue génétique, les anomalies sont classées en deux grandes catégories selon que l’expression de l’anomalie nécessite deux copies de la mutation (anomalie à déterminisme récessif) ou une seule (déterminisme dominant). Les premières sont les plus nombreuses. Elles représentent 80 % des cas. Dans les anomalies à déterminisme récessif, un individu hétérozygote (portant donc une copie normale et une autre mutée du gène en cause) apparaît non affecté. C’est seulement après plusieurs générations que des accouplements issus d’ancêtres communs porteurs peuvent donner lieu à des animaux homozygotes mutés et donc malades.

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1441, du 4 janvier 2018, en page 11.


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