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Comme si la sécheresse ne suffisait pas...

© HC

Le jeudi 20 août dernier, une visite peu ordinaire a eu lieu sur une parcelle de maïs à Saint Frion, petite commune agricole où, dans les champs grillés, les vaches côtoient d’autres quadrupèdes.
Ainsi les représentants de la Fédération Départementale des Chasseurs, de la DDT ainsi que les membres du bureau de la FDSEA ont pu constater grandeur nature les dégâts occasionnés par une forte présence de cervidés. Pour Christian Arvis, secrétaire général de la FDSEA, cette visite se voulait avant tout, une réunion de terrain constructive, basée sur le dialogue, afin d’étudier les raisons et trouver des solutions adéquates pour remédier à ces éventuels soucis. « En effet, il ne faudrait pas que l’on en arrive avec les cerfs, à des problèmes comme le sanglier a pu créer sur certains secteurs aux agriculteurs même si bien souvent, lorsque l’on entend parler de dégâts de cervidés ce sont plutôt les forestiers les plus impactés ! Comble de la sécheresse sans précédent, les cervidés s’orientent vers les champs de maïs, seul plat de résistance a être encore un peu vert ! Difficile avec autant de dégâts d’envisager un chantier d’ensilage car l’automotrice n’arrivera pas à absorber ce maïs qui ne mesure plus qu’environ 50 cm ».
Là ou les avis peuvent diverger, c’est sur la cause des dégâts. Pour les uns, les chasseurs traînent des pieds pour tirer certaines catégories de cervidés, ce qui entraîne une surpopulation. Pour les autres les cerfs se déplacent sur des zones où ils ne sont pas la proie préférée des chasseurs locaux, préférant d’autres gibiers. Ensuite n’oublions pas que cette chasse n’est pas gratuite, il faut acheté les bracelets. Évidemment seule une pression combinée sur l’ensemble du territoire, ACCA et chasses privées des communes alentours pourraient vraiment être efficace, c’est pourquoi le PGCA doit être mis en œuvre.
Face à ce constat, la proposition immédiate de la fédération des chasseurs, avec le consentement des présents, a été d’organiser dans les jours suivants une battue de dispersion, en attendant l’ouverture de la chasse aux cervidés ou les chantiers d’ensilage.
Cette solution pour Christian Arvis, n’est que provisoire, car les animaux sauront vite retrouver le chemin de la nourriture et ne fera que déplacer le problème sans résoudre le problème de fond. Il a tenu à faire savoir aux représentants de la fédération de chasse, que le nouveau plan de chasse, en discussion le 27 août à la préfecture, devrait mieux inciter aux tirs de cerfs et notamment sur la voie femelle afin de pouvoir contrôler la propagation de cette espèce.

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