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Cluster herbe : plus loin ensemble vers la culture de l’herbe

La semaine dernière le Cluster herbe Massif central s’est réuni à Lempdes (Puy-de-Dôme) pour échanger sur les projets en cours mais aussi les difficultés rencontrées sur les expérimentations en ferme.

La semaine dernière le Cluster herbe Massif central s’est réuni à Lempdes (Puy-de-Dôme) pour échanger sur les projets en cours mais aussi les difficultés rencontrées sur les expérimentations en ferme.
La semaine dernière le Cluster herbe Massif central s’est réuni à Lempdes (Puy-de-Dôme) pour échanger sur les projets en cours mais aussi les difficultés rencontrées sur les expérimentations en ferme.
© MC

Avec 85 % de la surface agricole du Massif central en prairies, l’herbe est la clé de voûte de la durabilité des exploitations agricoles. Les prairies sont une composante essentielle des paysages en plus d’assurer une grande diversité des services écosystémiques (biodiversité, qualité de l’eau, stockage du carbone…). C’est avec l’ambition de la préserver et de la connaître davantage qu’a été créé il y a quelques années maintenant, le Cluster herbe Massif central. « Cette plateforme collaborative permet à tous les acteurs de l’amont et de l’aval (chambres d’agriculture, Inrae, VetAgro Sup, Groupe Altitude, Limagrain… NDLR) de se réunir et de favoriser les échanges de connaissances. Chacun amène sa réflexion créant de l’émulsion » explique Bruno Dufayet, représentant de la Copamac-Sidam. Depuis sa création, le Cluster herbe a labélisé 103 projets.

Dessiner l’élevage à l’herbe de demain
Au sein de la structure, on retrouve autant de projets à portée économique qu’agronomique, voire sociale. Le projet Coccinelle, mené conjointement par cinq scientifiques de l’Inrae et de VetAgro Sup, est de ceux-là. Ce programme de recherche participatif, né en 2018, a pour ambition de coconstruire et tester des solutions innovantes pour l’élevage laitier de demain dans le Massif central. Il englobe des aspirations de symbiose environnementale, de santé et de bien-être animal, de qualité des produits et de bien-être des éleveurs. À cette fin, les chercheurs ont réuni des éleveurs mais surtout des personnes de la société civile pour « aller au-delà de la simple vision agronomique ». La progression se heurte cependant à la réalisation des expérimentations, faute d’éleveurs souhaitant s’engager : « les marches sont importantes et la prise de risque également » explique le chercheur. C’est d’ailleurs le débat qui a été soulevé durant cette réunion, par plusieurs membres du Cluster herbe. Les projets de recherche et développement sont souvent mis en difficultés par le manque de mobilisation des agriculteurs pour la mise en place d’innovations et d’expérimentations dans leur exploitation, en raison du temps à y consacrer ainsi que l’investissement et la prise de risque qui ne sont pas ou peu indemnisés. Ceci est d’autant plus prégnant sur les projets de longue haleine. Selon Bruno Dufayet, « il faut intégrer ce sujet-là (de l’indemnisation des agriculteurs NDLR) dès le départ en évaluant la prise de risque pour la trésorerie de l’exploitation ».

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