Clermont-Ferrand, capitale du court-métrage
Le festival international du court-métrage revient en force en 2023 après deux années bousculées par le Covid. Avec environ 400 films par édition, il s’agit du plus important rendez-vous consacré au court-métrage dans le monde.
Chefs-d’œuvre de l’animation, comédies, réalités contemporaines, films de genre, travaux de fin d’études des meilleures écoles du monde, documentaires vrais ou faux : la sélection qui compose les soixante-dix programmes du festival de Clermont-Ferrand rapproche et confronte les univers de cinéastes de tous les horizons. Si le festival de Cannes est sans aucun doute l’événement cinématographique le plus célèbre, la ville de Clermont-Ferrand accueille tous les ans le plus grand festival mondial consacré au court-métrage : le festival international du court-métrage. Du 27 janvier au 4 février cette année, des dizaines de courts métrages français et étrangers sont en lice pour remporter un prix. Les films sont répartis en trois catégories : compétition nationale ; compétition internationale et compétition labo. Entre compétitions et rétrospectives, les 400 films en provenance d’une cinquantaine de pays offrent une formidable plongée dans le bain rafraîchissant de la jeune création cinématographique. Née en 1979 au sein d’un ciné-club étudiant, la manifestation a su très rapidement prendre son essor. En 2020, le festival a accueilli plus de 3 600 professionnels du monde entier et enregistré plus de 172 000 entrées.
En 2023, le festival braquera ses projecteurs sur Taïwan. « À travers les films de cette rétrospective, il s’agit de comprendre comment prend forme une identité non pas unique mais plurielle et en évolution constante, avec un mélange d’influences du confucianisme, des Hans mais aussi des cultures japonaise, européenne, américaine et aborigènes de Taïwan », expliquent les organisateurs. Dans le cadre de la compétition internationale, lumière sera faite sur cet entre-deux post-pandémie. Alors que nous pensions que l’année qui vient de s’écouler serait synonyme de retour à la « normale », force est de constater que 2022 n’a pas été de tout repos sur le plan international.