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Clément Mathieu : un pied sur les toits, l’autre dans l’élevage

Exerçant le métier de couvreur la majorité de son temps, cet habitant de la commune de Saint-Etienne du Valdonnez s’est installé depuis un an en élevage bovin viande, comme activité secondaire sur la ferme familiale.

Exerçant le métier de couvreur la majorité de son temps, cet habitant de la commune de Saint-Etienne du Valdonnez s’est installé depuis un an en élevage bovin viande, comme activité secondaire sur la ferme familiale.
Exerçant le métier de couvreur la majorité de son temps, cet habitant de la commune de Saint-Etienne du Valdonnez s’est installé depuis un an en élevage bovin viande, comme activité secondaire sur la ferme familiale.
© GS

« Quand on est là, avec le troupeau, on est ne pense plus au reste, à l’état du monde, on est presque privilégiés ». Sur le plateau des Laubies, à 1 280 mètres d’altitude, à l’ouest du mont Lozère, Clément Mathieu, vingt-cinq ans, savoure sa chance. Après avoir grandi à Alès, dans le Gard, ce Lozérien d’origine est revenu dans le département pour suivre un Bac pro agricole au lycée Terre nouvelle de Marvejols. L’agriculture lui vient de loin : son grand-père, puis son oncle, qui ont fait vivre au fil des décennies la ferme familiale aux Laubies, sur la commune de Saint-Étienne-du-Valdonnez, avec une quarantaine de vaches Aubrac et leurs broutards destinés à l’export en Italie.
Après une première année de BTS production animale, Clément Mathieu lâche les bancs de l’école pour aller travailler pour le groupement d‘employeurs du Pont-de-Montvert, en agriculture, et pour le couvreur local, d’abord pour les pics d’activité, et désormais embauché toute l’année à temps partiel. Grimper quatre jours par semaine sur les toitures du Valdonnez lui a rappelé le goût de l’agriculture. La ferme familiale des Laubies n’a alors que quarante hectares disponibles dont une quinzaine de biens sectionaux*. Un atout, mais insuffisant pour rendre l’exploitation viable, même avec un petit troupeau de vingt mères.

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