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« C’était une évidence pour moi de faire de l’agneau de qualité »

Aurélie Bruel s’est installée sur la ferme familiale en janvier 2021, à Chabannes. Ayant repris en individuel à la suite de son papa, Bernard, elle a diversifié les activités et rejoint Élovel dès son installation. Une certitude pour la jeune éleveuse qui ne se voyait pas « faire autrement ».

Aurélie Bruel s'est installée comme éleveuse ovine pour Élovel
Aurélie Bruel s'est installée comme éleveuse ovine pour Élovel
© Marion Ghibaudo

À la ferme du Champet, les brebis sont le cœur de l’activité. 190 BMC qui vont et viennent tranquillement dans leur bergerie, en attendant de sortir dans les pâtures alentour. « Au maximum, je voudrais avoir 200 brebis, mais pas plus » confie la jeune éleveuse, qui a décidé de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, en diversifiant ses activités.
« Je suis monitrice d’équitation de métier, donc j’ai une dizaine de chevaux en pension ici. Je donne aussi des cours d’équitation et de dressage », détaille Aurélie Bruel, sourire aux lèvres. « Je trouve que les deux se complètent bien ».
Avant son installation sur la ferme familiale, l’agricultrice était monitrice d’équitation sur Rodez. « Le centre dans lequel j’exerçais allait fermer, on s’est donc entendus pour que je parte. Et puis, je rêvais de reprendre la ferme de mon papa depuis que je suis toute petite ». L’opportunité, donc, pour la jeune femme de se lancer et réaliser ses ambitions. « Je voulais m’installer, et m’installer seule. Travailler pour moi et ne devoir de comptes à personne est une très bonne chose » sourit Aurélie Bruel.
 

Rejoindre Élovel pour travailler en local

« Juste avant sa retraite, mon papa avait baissé le nombre de brebis qu’il avait, et vendait principalement aux maquignons ». Un système qui n’intéressait pas la jeune agricultrice : « je connaissais Élovel de nom, et le fait que cette filière locale et de qualité permette de faire bouger le territoire correspondait à ce que je veux faire ».
Quant au cahier des charges Élovel, il n’a posé aucune difficulté d’adaptation à Aurélie Bruel qui avait déjà dans l’idée de mettre en place le système décrit. « Élovel m’a beaucoup soutenu, c’est un vrai plus. Dès que j’ai un souci, je peux les appeler ». Et puis, travailler en BMC, la race locale de Lozère ne pouvait que convaincre la jeune agricultrice de rejoindre la démarche. Surtout que cette dernière avoue, amusée, « avoir beaucoup appris à gérer un troupeau de brebis avec mon papa qui m’aide au quotidien, et l’appui de la chambre d’agriculture m’est précieux ». En effet, la jeune femme a fait des études tournées vers la filière équine, au Legtpa de Saint-Chély-d’Apcher d’abord, suivi d’un BTS Acse à Marvejols, notamment.
« Je trouve ça bien de pouvoir amener les agneaux jusqu’au bout, et c’est aussi moi qui les amène à l’abattoir ». Environ 150 de ses agneaux partent en filière Élovel, tandis qu’Aurélie Bruel en garde une quarantaine pour le renouvellement.
« Avoir ces deux productions permet un bon équilibre dans les revenus. Surtout qu’Élovel est une filière rémunératrice, je n’ai jamais vendu à perte, il y a peu de variations de prix. C’est très simple de travailler avec eux, et ils ne m’ont jamais refusé d’agneaux », note la jeune éleveuse à qui la démarche de rejoindre la filière a paru facile. « Et puis, dès que j’ai été inscrite, j’ai pu vendre mes agneaux en Élovel ».
« C’est quand même une vraie fierté de pouvoir faire des produits de qualité sur le territoire », remarque Aurélie Bruel, qui a de nombreux projets en tête pour le futur. Si elle a déjà amélioré son outil de travail, avec une bergerie modernisée pour « un gain de temps et d’énergie », notamment, Aurélie Bruel réfléchit à d’autres modernisations : « fermer la grange pour le stockage de la paille avec du photovoltaïque ; transformer la maison de famille en gîte ; développer le côté équestre, un peu »…
Mais pour le moment Aurélie Bruel savoure ses premières années en tant qu’éleveuse, bien dans ses bottes, et certaine d’avoir trouvé la filière qui correspond à ses valeurs et ses attentes d’agricultrice. « Mon installation s’est faite assez facilement. Bien sûr qu’il y a eu des papiers à remplir, mais ça a été plutôt fluide. Et travailler avec Élovel est aussi une vraie opportunité ».
« Et puis, les brebis, ce sont de chouettes animaux, on s’y attache vite à ces petites bêtes ». Dans la bergerie, les BMC, paisibles, viennent quémander des caresses quand Aurélie Bruel passe. La jeune agricultrice a su allier ses passions pour en faire un métier à son image : tout en douceur, local et de qualité.
 

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