«C’est un métier fait pour moi»
Le CFA Henry-Giral a organisé l’une des demi-finales du concours régional MAF boucherie.
Dix candidats étaient en lice pour cette demi-finale régionale. En jeu, une place pour représenter la région à la finale du meilleur apprenti de France (MAF) se déroulant à Paris au mois de février. Ils avaient 4 h 30 pour préparer deux pièces de rôti et faire du travail d’orfèvre. Paul Chaptal est apprenti à la boucherie Roume à Florac. Il confie sa passion pour son métier, « un métier pas forcément facile auquel on prend très vite goût. Je suis dedans depuis que je suis petit, j’aimerais reprendre la boucherie de mes parents. » Et avant, c’étaient les grands-parents de Paul : « Ce métier est fait pour moi. » Entre le désossage, le parage et l’épluchage, il a manqué un peu de temps à Paul pour le filage. « Toutes les pièces présentées montraient la technicité des candidats », assure Florence Vignal, présidente du syndicat des bouchers de Lozère. Le jury était présidé par Patrick Margail, également à la tête du syndicat des bouchers des Pyrénées-Orientales, « si on ne forme pas des apprentis, nos métiers vont disparaître », concéde-t-il. Même sentiment du côté d’Olivier Boulat, président d’Interbev Languedoc-Roussillon qui loue « la coupe à Française. Et des bouchers valorisant les produits d’excellence de l’agriculture locale ». Au jeu de l’excellence, c’est Baptiste Labeuche, apprenti à la boucherie Salles à Sommières, dans le Gard qui a été le meilleur.
La suite dans le Réveil Lozère, page 3, édition du 26 janvier 2017, numéro 1394.