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Céréales Vallée change d’échelle en fusionnant au sein de Végépolys

Un pôle de compétitivité mondial dédié au végétal vient de naître de la fusion de Céréales Vallée- Nutravita et Vegepolys. Le nouvel ensemble baptisé Végépolys Valley compte 500 adhérents réunis autour de sept axes d’innovation.

Pascal Viguier, président de Limagrain, et Séverin Darsonville, présidente du pôle de compétitivité Végépolys Valley.
Pascal Viguier, président de Limagrain, et Séverin Darsonville, présidente du pôle de compétitivité Végépolys Valley.
© S.C.

Le rapprochement des deux pôles a débuté en octobre 2018 et a d’emblée répondu à un objectif de complémentarité. Au sud, le pôle Céréales Vallée-Nutravita spécialisé dans l’innovation grandes cultures et au nord-ouest Végépolys, pôle végétal de référence sur la vigne, l’horticulture, l’arboriculture et les plantes médicinales. « L’apport mutuel entre les deux structures est évident. À l’heure où l’on assiste à une diversification croissante des productions sur les exploitations pour gagner en résilience, le fait de proposer d’autres possibilités de développement et d’innovation est un atout indéniable », estime Sévérine Darsonville, agricultrice dans le Puy-de-Dôme, et présidente de la nouvelle entité Végépolys Valley (voir par ailleurs). Ce pôle compte bien rayonner au niveau national et international. Il s’appuie sur un ancrage territorial fort sur quatre régions : Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, Centre-Val de Loire et Pays de la Loire matérialisé par sept sites implantés au plus proche de leurs adhérents.

500 adhérents

Depuis son siège angevin, le pôle fédère plus de 500 acteurs de la filière végétale autour de sept axes d’innovation : Trois axes de travail pour une production végétale compétitive, de qualité, respectueuse de l’environnement, de la santé des consommateurs et des producteurs : Innovation variétale et performance des semences et des plants ; santé du végétal ; nouvelles technologies et pratiques pour les systèmes de production.

Quatre axes pour le développement des usages alimentaires et non alimentaires des végétaux pour gagner en qualité, praticité, services, naturalité : Végétal pour l’alimentation animale et humaine ; pour la nutrition prévention santé, pour le bien-être, la santé et la cosmétique ; les agromatériaux et biotransformation du végétal ; le végétal urbain.

Labellisé pour trois ans par l’Etat, le pôle ambitionne d’atteindre les 650 adhérents d’ici 2022.Les responsables professionnels sont plutôt confiants tant les défis à relever pour les filières sont nombreux. « Au cœur des filières, les pôles de compétitivité jouent un rôle de mise en relation, d’espace de dialogue et d’accompagnement. Ils sont la clef pour favoriser la transition de nos secteurs d’activité. Avec cette fusion et la naissance d’un pôle d’envergure, les acteurs de la filière végétale se dotent d’une voix puissante pour les représenter face aux décideurs fran- çais, européens et mondiaux », explique Séverine Darsonville. Doté d’un budget de 2,6 millions d’euros la première année, dont la moitié de fonds publics, Végépolys Valley a vocation à aller vers davantage d’autofinancements. Cotisations des adhérents, sponsoring, prestations de services devraient à terme permettre d’atteindre cet objectif.

Séverine Darsonville cultive la diversité

 

Installée depuis 1998, sur une exploitation de 60 hectares, à proximité de Clermont-Ferrand, Séverine Darsonville produit du blé, du maïs, du maïs semences et du tournesol. En complément, elle s’est lancée récemment dans la production en bio de trois hectares dédiés à la lavande et la camomille romaine - productions destinées à la distillation d’huiles essentielles. Elle a d’ailleurs noué un partenariat avec l’entreprise altiligérienne Helpac (distillerie de Saint-Hilaire). Titulaire d’un BTS Technologies végétales, Amélioration des plantes, technologie des semences (2001), elle est élue au Conseil d'Administration de Limagrain en 2012. Elle a en charge le suivi des activités semences de grandes cultures puis semences potagères. Par ailleurs, elle suit de près les activités R&D du groupe.

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