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Campagnols des champs et campagnols terrestres : même combat !

La nuisibilité des campagnols sur les cultures est faible tant que les effectifs restent limités. Leur fort taux de reproduction peut amener un accroissement rapide des populations, à l’origine de dégâts significatifs. Leur présence est donc à surveiller. Un arrêté national de mai 2014 encadre la lutte préventive.

Le campagnol des champs est fréquent dans les champs et les prairies à végétation rase.
Le campagnol des champs est fréquent dans les champs et les prairies à végétation rase.
© Dieter TD

Des dégâts de campagnol des champs peuvent être observés dans des cultures porte-graines, des prairies, des céréales ou encore des cultures potagères. Seules des densités élevées de population entraînent des dégâts significatifs, notamment dans les foyers historiques : au-delà de 200 individus par hectare, l’impact économique est conséquent, avec des variations selon les cultures et les stades. Les effectifs évoluent en lien avec la reproduction, avec un pic à l’été ou en début d’automne. Les variations inter-annuelles sont également importantes. Le pic de population, jusqu’à plus de mille individus par hectare, peut se maintenir deux ans et revenir tous les trois à cinq ans. Certaines pratiques, comme le moindre travail du sol ou la mise en place de couverts végétaux, peuvent être favorables au campagnol des champs du fait de la préservation de son habitat. Une couverture végétale assure les besoins alimentaires et procure un abri, notamment en soustrayant le campagnol de la vue de ses prédateurs. Les couverts intermédiaires lui sont favorables, et a fortiori les couverts permanents. Certaines cultures, comme les légumineuses (trèfle, luzerne), peuvent également être plus appétantes. La faible présence de haies ou de bosquets, ainsi que les grandes surfaces ouvertes réduisent quant à elles le nombre de ses prédateurs comme le renard, la belette et autres rapaces. La lutte est avant tout préventive en évitant un environnement trop favorable. L’entretien des bords de champs, par exemple, réduit les zones refuges. Des mesures collectives de gestion des prédateurs, comme l’installation de perchoirs, participent aussi à la limitation des populations.

La suite dans le Réveil Lozère, page 6, édition du 8 décembre 2016, numéro 1387.

Démarche
Les personnes ayant traité cette année sont priées de renvoyer la fiche de suivi de l’utilisation de la bromadiolone avant le 20 décembre à l’animatrice campagnol basée au GDS à Mende, 21 avenue Jean-Moulin ou par mail à lhotte.fredonlr@orange.fr.

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