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Biodiversité : observer, répertorier et préconiser

Prendre en compte la biodiversité ordinaire dans les parcelles agricoles. Voilà l’objectif du projet d’observatoire agricole de la biodiversité porté par Symbiose Allier et accompagné par le LIT (laboratoire d’innovation territorial) grandes cultures en Auvergne.

Éric Foncelle, vice-président de l’association Symbiose 03, Catherine Brenon, responsable de l’unité eau-environnement à la chambre d’agriculture de l’Allier et Jean Martin, céréalier installé à Loriges.
Éric Foncelle, vice-président de l’association Symbiose 03, Catherine Brenon, responsable de l’unité eau-environnement à la chambre d’agriculture de l’Allier et Jean Martin, céréalier installé à Loriges.
© AA

Certains parleront de protocoles écologiques. Eux préfèrent, sans doute, parler de logique. « Préserver l’environnement en se tenant loin des discours utopistes, c’est cela que nous voulons », résume Éric Foncelle, vice-président de l’association Symbiose Allier. C’est même toute l’ambition de cette association, créée en 2015, qui s’attache à rassembler des adhérents de divers horizons pour parler d’environnement en restant ancré dans le réel. « Nous sommes très attachés à la triple performance : environnementale, économique et sociale », assure l’agriculteur installé à Saulzet (03).

« Comprendre ce qui se passe autour de mes parcelles »
Une vision partagée par l’ensemble des adhérents de Symbiose Allier, dont Jean Martin, installé en Gaec avec son fils sur 218 hectares de cultures (blé, colza, maïs, tournesol) à Loriges (03). L’agriculteur participe à l’Observatoire agricole de la biodiversité (voir encadré ci-contre) sur son exploitation. « J’ai besoin de comprendre ce qui se passe autour de mes parcelles. Observer la biodiversité ordinaire et se demander pourquoi tel insecte est présent dans cette parcelle alors qu’il ne l’est pas dans d’autres nous aidera à progresser dans nos pratiques ». Un souci du détail qui ne date pas d’hier puisque le céréalier pratique déjà le No labour sur certaines parcelles et s’est essayé aux couverts végétaux sur d’autres. « J’ai envie de progresser dans le bon sens mais sans jamais tomber dans l’utopie ni mettre en péril la viabilité économique de mon exploitation ». Un travail qui prend du temps, celui de la nature : « À partir du moment où on met quelque chose en place, on ne voit les résultats que l’année suivante ».

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1466, du 28 juin 2018, en page 8.

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