Bienvenue à la Direccte
Désormais, la direction du travail du Cantal se conjugue en mode régional.
“La Réforme générale des politiques publiques se met en place. Celle de l'inspection du Travail a été actée à la fin 2008 avec une mise en place effective sur 2009”, explique Christian Pouderoux, directeur départemental du Travail. Par souci d'efficacité, la RGPP a induit la fusion des services d'inspection du travail. En Auvergne, cette fusion concerne les trois services d'inspection du travail antérieurement placés sous l'autorité des ministères chargés du Travail, de l'Agriculture et des Transports. Cette nouvelle organisation territoriale en Auvergne comprend 16 sections d'inspections dont trois sections à compétences agricoles élargies, 18 inspecteurs du travail, dont un inspecteur intervenant au niveau régional dans les entreprises à réseaux, et 38 contrôleurs du travail. Pour le Cantal, cela se traduit par une section généraliste et une section agricole élargie, deux inspecteurs du travail et cinq contrôleurs.
Identité agricole forte
Pour rappel, les missions de l'inspecteur ou du contrôleur du travail sont de : contrôler l'application du droit du travail dans tous ces aspects (santé et sécurité, fonctionnement des institutions représentatives du personnel, durée du travail, contrat de travail, travail illégal...) ; conseiller et informer les employeurs, les salariés et les représentants du personnel sur leurs droits et obligations ; faciliter la conciliation amiable. “Nous avons souhaité garder l'identité agricole qui est bien affirmée sur le département, précise Christian Pouderoux qui reste donc à la tête du département du Cantal dans une organisation qui s'intitulera dorénavant Direction régionale de l'entreprise, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte). Pour l'accompagner dans cette tâche, le directeur du Cantal comptera sur Évelyne Druot-Lhéritier et Olivier Deblonde, arrivés en octobre dans le département. Le premier inspecteur aura en charge la section généraliste prenant en compte notamment les métiers du BTP, des transports et du tertiaire. Le second, la section agricole élargie. Au total, 27 agents composeront la nouvelle entité du Travail cantalien. Hormis la direction, les différents agents sont répartis dans les services de renseignements, de l'emploi, aides aux entreprises, administratifs et financiers. Depuis trois ans, les effectifs ont augmenté de deux unités.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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