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Bientôt un observatoire de la contractualisation

Dans les prochaines semaines, l’interprofession bétail et viandes devrait disposer d’un observatoire de la contractualisation, qui ne sera pas rendu public. Pour la plupart des animaux, les contrats sont obligatoires entre les éleveurs et leurs premiers acheteurs depuis un an.

Emmanuel Bernard, éleveur dans la Nièvre et président de la Commission export d’Interbev.
Emmanuel Bernard, éleveur dans la Nièvre et président de la Commission export d’Interbev.
© François d’Alteroche/Archive

« Les abatteurs se sont engagés à fournir des données pour alimenter un observatoire interprofessionnel de la contractualisation », a annoncé le président de la section bovine d’Interbev, Emmanuel Bernard, le 25 janvier. L’objectif : apporter « une visibilité individuelle et collective pour donner des éléments de confiance », a précisé celui qui est aussi vice-président de la FNB (éleveurs de bovins viande, FNSEA), lors d’une conférence de presse du syndicat. Contacté par Agra presse, le directeur de Culture viande, Paul Rouche, indique que cet observatoire permettra de suivre le taux de production sous contrat selon le type racial (viande, lait, mixte) et la catégorie d’animaux (jeune bovin, génisse ou vache). Selon lui, la remontée des informations par les abattoirs sera « facultative », et les données seront « anonymisées ». « Nous avons envoyé les questionnaires il y a quinze jours, on attend les premiers retours d’ici trois semaines. »
De son côté, l’interprofession bétail et viandes précise qu’une première consolidation est envisagée « au cours du premier semestre » à partir de données « remontées au fil de l’eau ». Toutefois, « cet observatoire n’a pas vocation à être diffusé ». Instauré dans le cadre des Assises du bœuf 2030 d’Interbev, l’observatoire « sert uniquement pour suivre l’application des engagements des fédérations de l’interprofession bovine visant à ralentir la décapitalisation », selon l’interprofession.

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