Contrôle pulvérisateurs

Avant l’hivernage des pulvérisateurs, pensez au contrôle

Depuis le 1er janvier 2009, les agriculteurs doivent soumettre leurs pulvérisateurs à un contrôle obligatoire.

Publié le 23 septembre 2009 - Par

C.Rolle

Charles Henri Layat procède ici au testage des buses.

Deux types de pulvérisateurs sont concernés par cette obligation : les pulvérisateurs à ram-pe automoteurs ou portés ou traînés, qui distribuent les liquides au moyen d'une rampe horizontale ; et les pulvérisateurs pour arbres et arbustes distribuant les liquides sur un plan vertical.
Le contrôle doit être réalisé tous les 5 ans. Il est effectué à l'initiative du propriétaire, par un organisme d'inspection agréé.
Les premiers contrôles obligatoires doivent intervenir avant le 31 mars 2010, si le nombre constitué des 8ème et 9ème chif-fres du numéro SIREN du propriétaire du pulvérisateur est compris entre 00 et 19.
Dans le Puy-de-Dôme, la Sarl Serv'Agri Arverne (voir encadré) est habilitée à effectuer ces opérations de contrôle via les compétences de Charles Henri Layat. Muni d'un banc de contrôle, il sillonne les Limagnes au gré des sollicitations des agriculteurs.
La semaine dernière, le GEDA du Buron organisait une opération groupée sur l'exploitation de Pascal Busset, agriculteur à Randan. Durant deux jours, 11 adhérents du GEDA ont soumis leurs pulvérisateurs au contrôle de Charles Henri Layat. « Le banc de contrôle permet de vérifier tous les points d'inspection obligatoires relatifs à l'état général, au dispositif d'attelage, au châssis, aux pièces de structure et aux fuites de bouillie de pulvérisation ». « L'outil est composé d'un niveau d'eau, d'une pompe, d'un limitateur et capteur de pression et d'un débit mètre très précis. Le tout étant relié à un logiciel de mesure agréé » explique Charles Henri. Les données sont ensuite centralisées au sein d'un Groupement d'intérêt public (GIP), basé au Cemagref, avant agrément par le Préfet.
« Pour les détenteurs concernés par la date limite du 30 mars 2010, c'est le moment de faire contrôler les pulvérisateurs avant que le matériel ne soit hiverné », prévient Charles-Henri Layat. Il insiste également sur l'intérêt de regrouper les contrôles pour, notamment, limiter les coûts fixés en 2009 à 200 €/contrôle.