Autour du Truc de la Garde : unité et biodiversité révélées
Malgré la fraîcheur matinale et la grisaille, une quinzaine de personnes s’est mise en marche samedi dernier pour découvrir les landes du Truc de la Garde et les zones humides nombreuses à son pied tant côté Haute-Loire que côté Lozère.
Le brouillard ayant plongé le site dans une ambiance mystérieuse et sans visibilité, Marc Truchon, animateur de randonnée, a fait appel à l’imagination des participants pour présenter le contexte paysager et géologique du Truc de la Garde. Barbara Serrurier, animatrice Natura 2000 au Smat du Haut-Allier a présenté l’évolution des paysages sur ce sommet granitique et les espèces végétales qui constituent actuellement la lande (callunes, myrtilles et airelles, framboisiers…). Puis c’est sous le soleil que la découverte s’est poursuivie côté lozérien avec les commentaires de Sophie Marco, animatrice Natura 2000 au Copage*, sur la gestion des zones humides et la présentation du fonctionnement des tourbières et des espèces caractéristiques de ces milieux si particuliers et fragiles : sphaignes, droséra à feuilles rondes, canneberge. Les participants ont été ravis par la découverte de cette biodiversité que l’observation du bouleau nain et du saule des lapons est venue complétée.
Cette randonnée aura donc permis de montrer combien le patrimoine naturel de ce secteur de Margeride est riche, dépendant des activités humaines et qu’il constitue une unité remarquable malgré les divisions administratives et des choix d’aménagement du territoire différents en Haute-Loire et en Lozère.