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Auriplast : l’orfèvre aurillacois des flacons de luxe

Chanel, Saint-Laurent, Cartier... figurent parmi ses plus gros clients. émanation d’une usine de parapluies, Auriplast est passée maître dans l’art du packaging de luxe.

L’atelier galvanoplastie comprend un effectif essentiellement féminin.
L’atelier galvanoplastie comprend un effectif essentiellement féminin.
© P.O.

Drôle d'histoire que celle de l'entreprise Auriplast. Tout commence au milieu du XIXe siècle dans la préfecture cantalienne orfèvre du parapluie avec l'usine Sauvagnat, fondée en 1852 et spécialisée dans les parapluies en bois. Un peu plus d'un siècle plus tard, au milieu des années 70, la concurrence des parapluies bon marché pousse Sauvagnat à diversifier ses activités en se lançant dans la cosmétique et la parfumerie. La toute jeune société Auriplast créée avec cette ambition a alors comme premier client la prestigieuse... maison Chanel. Quelque quatre décennies plus tard, de par sa maîtrise des techniques d'injection plastique, d'assemblage et de galvanoplastie notamment, Auriplast garde la confiance des plus grands noms du secteur de la beauté : L'Oréal, Yves Saint-Laurent, Cartier, Coty Lancaster.

Rebond

Un fichier clients, un savoir-faire mais aussi des investissements, qui ont permis à Auriplast, depuis intégrée au groupe Qualipac (filiale des verreries Pochet), de quintupler son chiffre d'affaires depuis la fin des années 90, tandis que l'effectif du site aurillacois était multiplié par quatre (560 salariés aujourd'hui). Mais la crise n'a pas épargné le secteur du luxe et l'entreprise a dû aussi faire face l'an dernier à ce que le président de Qualipac, Pierre Hémar, qualifie de "réajustement de la consommation et des stocks". Ainsi, l'exercice 2009 s'est soldé par un recul de plus de 30 % du chiffre d'affaires (réalisé pour 44 % à l'export) pour le fabricant de packaging aurillacois. Un repli qui semble déjà loin, l'entreprise devant faire face à l'heure actuelle à une envolée de son carnet de commandes qui redonne aussi le sourire aux sous-traitants locaux qu'elle sollicite. Pourtant, Pierre Hémar reconnaît qu'il devient de plus en plus difficile de conserver des marges économiques avec des exigences croissantes de ses clients en matière de rapport qualité/prix et avec des cours des matières premières (cuivre, zinc) qui flambent à nouveau. Face à des concurrents tels Alcan ou le britannique Rexam, mais aussi à une bonne trentaine de sociétés de moindre taille, le président estime qu'il faut "se battre, d'où notre marche en avant forte sur l'automatisation et l'innovation". Deux leitmotivs pour le site aurillacois qui a investi dans la galvanoplastie couleur avec en 2008 une extension de 8 000 m2 de son site. Et l'entreprise ne manque pas de projets, avec un gros chantier encore en phase expérimentale, tenu pour l'heure secret.

 

 


Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
Droits de reproduction et de diffusion réservés.

 

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