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Augmentation des abattages en Auvergne‑Limousin

L’interprofession porcine régionale Auvergne-Limousin a fait dernièrement le point sur les abattages 2015, en légère progression par rapport à 2014.

Dans le Massif central, la production porcine est un important pourvoyeur d’activité pour les abattoirs.
Dans le Massif central, la production porcine est un important pourvoyeur d’activité pour les abattoirs.
© Pamac

En Auvergne, quatorze abattoirs ont une activité porcine, tandis qu’ils sont deux en Limousin. En 2015, 957 312 porcs ont été abattus dans ces deux régions, soit un volume de 82 987 tonnes. C’est 0,6 % de plus en Auvergne, et 1 % de plus en Limousin par rapport à 2014. L’année 2015 est ainsi avec l’année 2011 l’une de celles qui a été le plus dynamique. En Auvergne, c’est l’Allier avec ses abattoirs de Lapalisse (61 067 t) et de Vichy (4 996 t) qui assure 84 % des volumes ; suivi par le Cantal où les quatre outils (Aurillac, Laroquebrou, Pierrefort et Neussargues) ont abattu en 2015, 7 069 tonnes de porcs. En Haute-Loire, 4 037 tonnes ont été abattues, réparties entre les sites de Polignac, Yssingeaux et Brioude. Enfin dans le Puy-de-Dôme, on comptabilise un volume de 1 875 tonnes, réparti entre l’abattoir d’Ambert (467 t) et celui d’Issoire (1 408 t).

Centralisation des données
Dans le Limousin, l’abattoir de Limoges a assuré 67 % des volumes (2 579 t), celui d’Ussel, les 33 % restants (1 270 t). En 2015, l’interprofession porcine régionale (IPAL) a équipé douze abattoirs du système de pesée classement : huit abattoirs en Auvergne, deux en Limousin, un en Poitou-Charentes et un Languedoc-Roussillon. Les abattoirs équipés de ce système peuvent bénéficier d’une centralisation des données. Un plus pour les techniciens de l’interprofession dans le cadre du suivi journalier des opérations de pesée-classement, et du suivi technique mensuel et annuel de toutes les données qualitatives et quantitatives de chaque abattoir. Via internet, la centralisation des données permet aussi aux éleveurs et aux groupements de consulter leur résultat d’abattage, d’imprimer leurs bordereaux de pesée-classement, le lendemain de la tuerie, mais aussi d’effectuer des comparaisons, de suivre leur évolution technique sur une période donnée…

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