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Anticiper l’arrivée du cynips, ce nouveau fléau

À l’image d’une agriculture traditionnelle en Cévennes, Mathilde s’est installée en 2006 à Saint-Germain-de-Calberte, en polyculture-élevage. Les châtaignes représentent sa production principale avec une ombre au tableau, l’arrivée du cynips.

© Le Réveil Lozère

Sur l’étal de Mathilde Lucain, oignons, citrouilles, tomates, pastèques, etc. vendus en frais ou transformés côtoient confitures de fruits rouges et du verger, confits, gelées, jus, produits à base de châtaignes. On y retrouve des confitures vendues sous la dénomination Délices d’Alice, purée et marrons au naturel, farines ainsi que des produits originaux mis au point par Mathilde comme le sirop de châtaignes, du pilpil ou des brisures de châtaignes séchées. « Ma famille maternelle est originaire de Saint-Germain » explique Mathilde. « J’ai grandi à Nîmes mais je venais passer les week-ends et les vacances en Cévennes. Je m’y suis toujours sentie dans mon élément. » Après un BTS, la jeune femme se tourne vers l’humanitaire. Elle effectue des missions en Afrique de l’ouest, mais n’oublie pas les Cévennes. « Les châtaigneraies de la propriété maternelle avaient été rénovées par élagage sévère dans les années 1980. J’ai démarré une activité de castanéicultrice comme cotisant solidaire. En 2005, j’ai eu l’opportunité via la Safer d’acheter une propriété dont l’acquisition était soumise à une installation agricole, à titre principal. Cela a accéléré mes projets. » Aujourd’hui, l’exploitante est installée en agriculture biologique. Sur son exploitation qui compte également une trentaine de brebis mères, elle ramasse chaque année six tonnes de châtaignes sur neuf hectares de variétés anciennes. Et cette production représente la moitié de son revenu.

La suite dans le Réveil Lozère, page 6, édition du 27 novembre 2014.

Rappel

Le cynips est un insecte qui pond ses œufs dans les bourgeons de châtaigniers. Au printemps suivant, des galles se développent entraînant une diminution de la croissance des rameaux et de la floraison. L’introduction d’un insecte prédateur, le torymus permet de rétablir l’équilibre mais dans l’intervalle (cinq à dix ans), la récolte des châtaignes chute de 60 à 80 %.

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